L'Europe n'a pas encore le couteau sous la gorge pour des réunions de la dernière chance. Pas question donc, d'engager des négociations au plus haut niveau politique des chefs d'État de la zone euro pour trouver une issue au dossier grec.
C'est le message qui se cache derrière le non du président des États européens, Donald Tusk, à la demande du premier ministre grec, Alexis Tsipras, d'organiser un sommet de la zone euro. Le président du Conseil européen a ainsi préféré appeler les ministres des Finances, qui ont annulé une rencontre prévue ce jeudi, à se réunir.
Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a affirmé hier à Paris que la réunion consacrée à la Grèce pourrait avoir lieu la semaine prochaine «ou la suivante au plus tard».
Bel et bien repartie, la «saga grecque» rappelle un peu ...