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Pour les Syriens, Izmir est le dernier arrêt avant la Grèce

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Pour les Syriens, Izmir est le dernier arrêt avant la Grèce.

Mohammed, un graphiste de 30 ans, est prêt à partir. Installé à Istanbul depuis quelques mois après avoir fui Damas, il a vendu ses biens et laissé les clés de l'appartement qu'il louait à un ami syrien qui, lui, vient d'arriver, avant de prendre la mer vers la Grèce ce week-end. "Pour 750 dollars, un passeur nous convoie en minibus directement depuis Istanbul jusqu'aux plages de la région d'Izmir, et ensuite en bateau vers la Grèce, mais sans transiter par Izmir", explique-t-il . Une méthode présentée comme plus "efficace" par les passeurs, alors que les autorités turques tentent de juguler le flux de migrants en route vers le grand port de la mer Egée - sans toutefois beaucoup de succès.

Izmir est l'un des épicentres du passage des réfugiés qui risquent leurs vies vers les îles grecques voisines. Au centre de la ville, le quartier ouvrier de Basmane est le lieu de vie des Syriens qui arrivent en ville par bus, dernière étape avant de prendre la mer pour les uns, lieu d'installation à plus ou moins long terme pour les autres."Lorsqu'ils arrivent à la gare des cars, ils demandent tous : 'Basmane, Basmane'", explique Hasan, un chauffeur de taxi qui attend des clients...

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