L'information a été publiée sur le site Internet du très sérieux quotidien i Kathimerini puis a été confirmée par le vice -ministre de la protection civile, Nikos Toskas: un des terroristes de Paris est passé par la Grèce en octobre. C'est la découverte d'un passeport syrien près du corps d'un des auteurs des attaques du Stade de France qui a permis de parvenir à cette conclusion. Les services grecs ont pu établir que son détenteur «est arrivé, le 3 octobre dernier, sur l'île de Leros, dans le Dodecannèse, ou il a été enregistré selon les règles de l'Union Européenne».
Débordée par l'afflux de migrants ces derniers mois, la Grèce est équipée depuis peu par Frontex, l'agence européenne de surveillance des frontières, d'un nouveau système informatique permettant de relever les empreintes des arrivants, afin de les identifier. Voyageant parmi un groupe de 69 réfugiés, le terroriste a pu - après avoir laissé ses empreintes - obtenir son statut de demandeur d'asile, se rendre à Athènes et rejoindre la France.
Deux autres noms de suspects ont également été transmis aux autorités pour vérification, mais ces dernières restent très discrètes sur leurs investigations.