Le Premier ministre grec sortant Alexis Tsipras a gagné son pari, en ramenant aisément son parti de gauche radicale Syriza au pouvoir, et le "dirigeant charismatique" a désormais pour mission de "sauver" le pays, estime la presse française.
"Syriza et Tsipras reviennent au pouvoir avec une seule ambition, d'ailleurs commune à tous les candidats : sauver ce qui peut encore l'être. Pas les apparences donc, mais l'essentiel", scande Pascal Coquis ("Les Dernières Nouvelles d'Alsace").
Car selon lui, "la Grèce ne peut plus naviguer à vue, il lui faut un projet à défaut d'une vision" et "en finir avec le clientélisme et la bureaucratie, la corruption et la gabegie, l'injustice fiscale et la fuite des capitaux".
La victoire de Syriza "est la démonstration du savoir-faire politique de son leader, Alexis Tsipras, et de son sens tactique. Il a finalement joué deux fois à quitte ou double", analyse Bernard Stéphan dans "la Montagne".
En effet, il a réussi "une première fois avec le référendum en appelant à voter non et en le gagnant. Une seconde fois en revenant devant le peuple pour obtenir un mandat clair et trouver un parlement lui permettant de travailler".<...