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Les JO qui ont plombé la dette grecque : 13 milliards d'euros en ruine

Published in Le Figaro on

En 2004, la Grèce a mis la main à la poche pour offrir aux Jeux Olympiques (JO) un retour aux sources. Après avoir organisé les premiers de l'Histoire en 1896, Athènes a accueilli la 28ème olympiade du 13 au 29 août 2004, pour un coût estimé de 9 à 13 milliards d'euros. Cette année-là, le déficit du pays s'est envolé, les finances publiques ont touché le fond, et les touristes ont fui à cause des travaux. Malgré la couverture médiatique, la fréquentation touristique n'a pas bondi l'année d'après, et la Grèce n'a jamais récolté le fruit de ses investissements. En 2011, le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a estimé que le coût des JO avait contribué pour «2% à 3% de la dette extérieure du pays».

Pis, les installations construites pour l'occasion n'ont jamais eu de seconde vie, et sont à l'abandon depuis plus de dix ans. Jacques Rogge a reconnu que «la planification pour la rentabilisation des sites olympiques aurait pu être meilleure». Alors que la nature a repris ses droits dans le village olympique, la vétusté qui y règne, immortalisée en images, lui donne raison.

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