Les nouvelles propositions grecques contiennent notamment une hausse des taxes sur le transport maritime et une suppression, pour la fin 2016, de la fiscalité avantageuse dont bénéficient ses îles, composantes essentielle de l'industrie du tourisme.
C'est un plan qui ressemble étrangement à celui présenté par les créanciers la semaine dernière qu'Alexis Tsipras a remis cette nuit à l'Eurogroupe. Dans ses propositions mises au point jeudi et transmises une heure et demie avant la date limite, la Grèce se plie aux exigences de ses créanciers. Elle propose notamment une hausse des taxes sur le transport maritime et une suppression, pour la fin 2016, de la fiscalité avantageuse dont bénéficient ses îles, composantes essentielle de l'industrie du tourisme.
> Hausse de la TVA
Le taux de la TVA, la pomme de discorde entre Athènes et ses créanciers, est fixé à 23%, incluant aussi la restauration (qui jusqu'ici était à 13%), comme le souhaitaient les créanciers. Pour les produits de base, l'électricité et les hôtels, la TVA reste à 13% et pour les médicaments, livres et places de théâtre à 6%.
> Suppression des avantages...