Alexis Tsipras invite son peuple à adresser «?un message de démocratie et de dignité à l'ensemble du monde?». - Petros Karadjias/AP/SIPA
+VIDÉO Quel que soit le résultat du scrutin de ce dimanche en Grèce, il ouvre une nouvelle phase de graves incertitudes pour la Grèce.
La dernière fois que les Grecs ont été invités à se prononcer par référendum, c'était en 1974 et il s'agissait alors de trancher, après la chute du régime des colonels, entre la monarchie et la république, cette dernière l'ayant largement emporté avec près de 70% des voix. La question soumise en ce dimanche historique, à 9 millions de Grecs, est beaucoup moins enthousiasmante et bien plus angoissante, car cette fois, c'est le maintien du pays dans la zone euro qui se joue, avec des répercussions politiques et économiques majeures et en grande partie imprévisibles, surtout si c'est le non qui l'emporte.
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En se rendant dans son bureau de vote, dans la matinée, le Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, qui réclamait la semaine dernière « un grand non » à « l'ultimatum » des créanciers, s'est voulu optimiste, déclarant que « personne ne pouvait ignorer le message de détermination d'un peuple à prendre son destin entre ses...