Un discours pour rassurer l'aile gauche de Syriza ou un véritable coup de colère deux jours après l'échec des négociations ? Mardi 16 juin, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a particulièrement tancé les bailleurs de fonds de la Grèce devant les élus parlementaires de son parti.
Il a accusé les créanciers de la Grèce d'essayer "d'humilier" son gouvernement. S'en prenant à la BCE, il a estimé que sa tactique se résumait à une "asphyxie financière", reprochant à l'institution comme à l'Union européenne en général, de s'opposer à toute procédure d'allègement de la dette.
"L'insistance des institutions à poursuivre un programme qui a clairement échoué ne peut pas relever de l'erreur ou du zèle excessif, le plus probable est qu'elle est au service d'une motivation politique."
Les attaques les plus virulentes réservées au FMI
Ses attaques se sont faites encore plus virulentes lorsqu'il a évoqué le rôle du Fonds monétaire international dans les négociations. Selon lui, l'institution dirigée par Christine Lagarde a une "responsabilité criminelle" dans la situation actuelle de la Grèce.
Pour rappel,...