Le dossier grec est, décidément, propice aux rebondissements. Alors que le premier ministre grec, Alexis Tsipras intervient, vendredi 5 juin en fin de journée (à partir de 17 heures, heure de Paris) devant le Parlement grec pour faire le point sur l'état des négociations avec les créanciers de la Grèce, ces derniers, qui avaient affiché une façade unie en début de semaine, se déchirent à nouveau. En l'occurrence, c'est le Fonds monétaire international (FMI) qui hausse à nouveau le ton.
Le FMI, la Banque centrale européenne (BCE) et la Commission européenne avaient affiché, mardi, une position commune sur leurs demandes de réformes à Athènes, avant de procéder au versement des dernières aides financières (7,2 milliards d'euros) contenues dans le deuxième plan d'aide dont a bénéficié la Grèce. Mais, vendredi, des fractures sont réapparues du côté du FMI. Le Fonds a fait savoir qu'il menace de ne pas verser sa part d'aide, soit 3,5 milliards d'euros.
Jeudi soir, le gouvernement grec avait surpris tout le monde en annonçant qu'il n'entendait pas envoyer comme prévu au FMI un premier chèque de 300 millions d'euros le 5 juin, puis trois autres (336 millions le 12 juin,...