La Grèce et ses créanciers ne sont pas parvenus dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 juin à se mettre d'accord sur les réformes à mettre en place pour débloquer rapidement une tranche d'aide financière, vitale pour la survie financière du pays, à court d'argent.
Aucun accord n'a été trouvé à l'issue du dîner de travail qui a réuni à Bruxelles le premier ministre grec, Alexis Tsipras, le patron de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le chef de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. Même si la Commission avait prévenu qu'il ne fallait pas trop en attendre, ce rendez-vous était porteur d'espoirs pour nombre d'observateurs.
Les divergences demeurent
Le climat a été jugé globalement « constructif » et « positif », mais des divergences demeurent entre Athènes d'un côté et ses créanciers, UE et FMI, de l'autre. Chaque partie est en effet arrivée à la table des négociations avec son propre plan de réformes et l'ambition d'en faire la base des négociations.
Le plan d'Athènes, de 46 pages, inclut, selon la presse grecque, une réforme de la TVA, l'unification graduelle des caisses de retraites, la suppression des retraites...