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Grèce : le scénario d'un accord en deux temps

Published in Le Monde on

Après quatre mois de laborieuses négociations, un accord entre Athènes et ses créanciers semble désormais à portée de main. Mais, pour qu'Athènes touche enfin son chèque d'environ 7,2 milliards d'euros et que le pays sorte de l'instabilité financière et économique qui le gangrène depuis le début du bras de fer avec ses créanciers, des compromis difficiles doivent encore être faits dans les heures et les jours qui viennent. Par Athènes. Mais aussi par les bailleurs les plus intransigeants du pays, à commencer par le Fonds monétaire international (FMI).

Lundi 1er juin au matin, en tout cas, personne ne se risquait à commenter, à Bruxelles, Paris ou Berlin, la tribune particulièrement véhémente du premier ministre grec, Alexis Tsipras, parue la veille sur Lemonde.fr. Il dit, en substance, que la Grèce a fait sa part du chemin, et que les créanciers du pays (FMI, UE, BCE) doivent à leur tour bouger. « Si nous ne sommes pas encore arrivés à un accord avec nos partenaires, ce n'est pas à cause de notre intransigeance », assure le leader de la gauche radicale Syriza, qui a pris personnellement en charge, ces derniers jours, la laborieuse négociation avec les bailleurs...

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