Il aura fallu attendre trois mois pour que le gouvernement d'Alexis Tsipras réalise sa première privatisation. La Grèce a bouclé vendredi 24 avril la privatisation des droits des paris hippiques, lancée par le gouvernement précédent, en les cédant pour vingt ans à une filiale de la société greco-tchèque de paris sportifs OPAP, a annoncé l'Agence grecque de privatisations (Taiped). La transaction devrait rapporter 40,5 millions d'euros à Athènes.
« Nous avons achevé une difficile dénationalisation (...). L'objectif du Taiped est la poursuite de l'activité hippique à Markopoulo [commune à 50 km d'Athènes] dans les conditions lui assurant son développement », a indiqué dans un communiqué Sterios Pitsiorlas, nouveau dirigeant de l'Agence des privatisations. Il avait été nommé récemment par le gouvernement Tsipras pour remplacer l'ancien dirigeant, proche de la précédente coalition entre la droite et les socialistes.
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Le PMU grec, une société baptisée Odie, a été cédée à la filiale de l'OPAP, Ippodromies A.E. Cette société était elle-même une ancienne entreprise contrôlée par l'Etat et l'une de plus profitables...