Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a déclaré lundi chercher "un compromis honnête" avec les créanciers du pays, sans être prêt à toutes les concessions et jugeant toujours nécessaire une renégociation de la dette grecque.
"Nous cherchons un compromis honnête avec nos partenaires. Mais ne vous attendez pas à ce que nous signions une reddition sans condition. C'est pourquoi nous sommes attaqués sans pitié mais c'est la raison pour laquelle la société nous soutient", a dit le chef de la gauche radicale à la tribune du parlement.
Le gouvernement d'Alexis Tsipras a programmé lundi soir un débat au parlement pour faire le bilan du premier accord signé entre Athènes et ses créanciers le 20 février et en dresser les perspectives. La mise en oeuvre de l'accord, qui prévoit la prolongation durant quatre mois du versement des prêts internationaux, impose cependant au gouvernement de fournir une nouvelle liste de réformes.
Le Premier ministre a affirmé avoir présenté aux institution créancières une liste de réformes "réelles" qui feront de la Grèce un pays "moderne". Parmi ces mesures, M. Tsipras a cité la lutte contre la contrebande de tabac et d'essence, les...