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Pourquoi Athènes accepte de composer avec la « troïka »

Published in Le Monde on

La « Troïka », le retour? Certes le terme n'est désormais plus en usage : on lui a désormais substitué celui des « institutions ». Mais, pour la Grèce, le résultat est le même : à l'issue de la brève réunion, lundi 9 mars, de l'Eurogroupe (ministres finances de la zone euro), le gouvernement d'Alexis Tsipras s'est vu imposer - et a accepté - de « traiter » avec les équipes d'experts du Fonds monétaire international (FMI), de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne (BCE).

La charge symbolique pour Athènes est considérable. Le gouvernement grec n'avait en effet eu de cesse, jusqu'à présent, de répéter qu'il refusait de repasser sous les fourches de la troïka, en dénonçant ses méthodes, son caractère non démocratique et ses résultats contre-productifs pour l'économie grecque.

Les Grecs eux-mêmes percevaient très mal ces « revues » de la troïka - comme on le dit dans le jargon de l'Eurogroupe -, ressenties comme une « mise sous tutelle » du pays.

Mais le gouvernement grec, qui pensait pouvoir « zapper » l'étape de la troïka et aboutir à un accord politique préalable, n'a guère eu le choix : de l'examen par « les institutions » de...

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