Depuis mardi matin, les femmes de ménage du ministère des Finances, licenciées il y a un an dans le cadre des économies budgétaires, ont décidé de continuer à camper sous leurs tentes, devant le ministère pour demander leur réintégration. Soutenues dans leur combat par le candidat Alexis Tsipras, elles pensaient pouvoir être réintégrées, comme promis, le lendemain de son élection, le 25 janvier dernier. L'une d'entre elles s'était même présentée sur les listes électorales de Syriza, pour soutenir ouvertement le futur premier ministre. Or à présent, c'est officiel, la réintégration des fonctionnaires licenciés depuis 2010 est écartée pour le moment. Cette option n'a pas été inclue dans la liste qu'Athènes a adressée à l'Eurogroupe, au même titre que le gel de l'augmentation de la TVA, ou le rétablissement du treizième mois pour les retraités. Le gouvernement grec a préféré faire des concessions de taille pour trouver un accord avec ses partenaires européens et obtenir une tranche d'aide vitale de 7,2 milliards d'euros. Ainsi, la hausse du salaire minimum de 200 euros se fera après des consultations avec les partenaires européens et aucune privatisation entreprise ces dernières...
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