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Grèce : la menace d'un contrôle des capitaux

Published in Le Figaro on
Le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis.
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Le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis. Crédits photo : EMMANUEL DUNAND/AFP

Le compte à rebours défile. Si d'ici à dix jours, la Grèce n'est pas parvenue à un accord avec ses créanciers, sa situation financière risque de se dégrader rapidement. Le samedi 28 février est en effet la date d'expiration du deuxième programme d'aide européen, mis en place via le FESF, le Fonds européen de stabilité financière. Sur cette enveloppe de 141,8 milliards d'euros accordée sous forme de prêts, il reste 7 milliards à verser. Dans le scénario d'un désaccord persistant le 28 février, cette dernière tranche ne sera pas accordée.

La Grèce ne se trouvera pas en situation de défaut de paiement immédiat pour autant, selon Julien Marcilly, l'économiste en chef de l'assureur crédit Coface. Elle dispose encore de réserves, mais celles-ci sont maigres. Elles sont évaluées à 7 milliards d'euros. Or, dans les toutes prochaines semaines, l'État grec va devoir faire face à une liste fournie d'échéances à rembourser. Dès le 6 mars, elle devra ainsi s'acquitter de 297 millions d'euros au FMI (Fonds monétaire international).

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Le même jour, selon le pointage de la Deutsche Bank, des obligations à court terme, pour 1,2 milliard d'euros, arrivent...

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