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La Grèce à nouveau sous la pression des agences de notation

Published in Le Figaro on
«Si les discussions avec les créanciers se prolongeaient, cela pourrait accentuer la pression sur la stabilité financière du pays», affirme S&P.
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«Si les discussions avec les créanciers se prolongeaient, cela pourrait accentuer la pression sur la stabilité financière du pays», affirme S&P. Crédits photo : © Alkis Konstantinidis / Reuter/REUTERS

L'ombre de la faillite plane au-dessus de la Grèce. C'est ce que constatent les agences de notation. Selon ces dernières, le pays pourrait ne pas être en mesure de trouver un accord avec ses partenaires européens sur le programme d'aide qui expire le 28 février. Face à ces craintes, l'agence Standard and Poor's (S&P) a abaissé d'un cran vendredi soir la note souveraine du pays de «B» à «B-» en conservant sa mise sous surveillance négative. Dans la foulée, sa cons?ur Moody's a placé la note «Caa1» sous surveillance, dans la perspective d'un éventuel déclassement.

S&P, qui avait menacé le pays d'une dégradation le 29 janvier suite à l'accession au pouvoir de Syriza, est donc passée à l'action. La note de «B-» qu'elle attache à la Grèce est attribuée aux émetteurs ne présentant qu'une assez faible sécurité de remboursement sur le long terme. Elle se situe à cinq crans de celle attribuée aux émetteurs en défaut de paiement («D»). Dans un communiqué, l'agence estime que «le temps dont dispose le nouveau gouvernement grec pour trouver un accord avec ses créanciers sur un refinancement de sa dette s'est réduit en raison de contraintes de liquidités». S&P évoque ...

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