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Tsipras va gouverner avec la droite souverainiste

Published in Le Figaro on
Conversation, lundi, à Athènes, entre Panos Kammenos, chef de file des Grecs indépendants et le nouveau premier ministre, Alexis Tsipras. Crédits photo : POOL/REUTERS
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Conversation, lundi, à Athènes, entre Panos Kammenos, chef de file des Grecs indépendants et le nouveau premier ministre, Alexis Tsipras. Crédits photo : POOL/REUTERS

Alexis Tsipras a choisi de constituer au plus vite une alliance gouvernementale de combat pour engager le bras de fer sur la question de la dette grecque avec l'Union européenne. Dès le lendemain du scrutin législatif, qui a accordé 149 sièges à son parti, Syriza, il est allé chercher les 13 sièges du parti des Grecs indépendants (Anel). Son gouvernement, qui devrait être annoncé aujourd'hui, peut ainsi compter sur 162 députés. Il franchira donc aisément la barre majoritaire - 151 députés sur les 300 du Parlement - quand il passera l'examen du vote de confiance, début février.

«La Grèce dispose d'un nouveau gouvernement», et «nous allons donner un vote de confiance au nouveau premier ministre Alexis Tsipras», s'est chargé d'annoncer le président d'Anel, Panos Kammenos, à l'issue d'une rencontre avec Alexis Tsipras, au siège de Syriza, lundi matin. Cet accord, par certains côtés contre nature, entre l'extrême gauche Syriza et la droite souverainiste des Grecs indépendants, était mûr depuis des semaines, et en gestation depuis des mois, pour ne pas dire des années. C'est sur le rejet des mémorandums signés entre le gouvernement grec et l'Europe, qui impliquaient une...

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