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Tirs croisés PASOK-ND à propos du Mémorandum UE-FMI sur fond de grève générale

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By iNFO-GRECE,

Alors que près de 10.000 manifestants à Athènes ont suivi l'appel des syndicats lors de la cinquième mobilisation nationale contre les mesures d'austérité depuis le début de l'année, la sortie du cadre tracé par le Mémorandum est un "enjeu patriotique" pour le ministre, Georges Papandréou, tandis que pour le parti de Nea Dimokratia (ND, opposition conservatrice), le projet de loi sur la sécurité sociale risque de faire éclater de la société grecque.

S'adressant mardi devant le Conseil politique du PASOK (socialiste, parti au gouvernement), M. Papandréou a affirmé que la Grèce pourrait sortir de la procédure européenne de déficit excessif si toutes les forces se mobilisaient en Grèce, ce qu'il a appelé un "enjeu patriotique", assurant en réponse au principal parti de l'opposition que le gouvernement est le premier à souhaiter ne plus avoir de Mémorandum et de contrôle budgétaire.

L'important pour le PASOK, a souligné M. Papandréou "est que nous sortions du Mémorandum (UE-FMI) et de la procédure de déficit excessif".

La réunion du Conseil politique du PASOK visait à verrouiller le soutien du parti au texte du gouvernement sur la sécurité sociale, à un moment ou plusieurs cadres et députés s'inquiétaient des coupes franches sur les retraites et des minima sociaux de la jeune génération revus à la baisse.

Du côté de l'opposition, la Nea Dimokratia (ND) qui tenait son premier congrès depuis l'élection de son nouveau président Antonis Samaras, on ne s'est pas privé pour critiquer le gouvernement.

"Le gouvernement fait exploser ce qu'ont planifié pour l'avenir des milliers de Grecs et Grecques", a déclaré mercredi le porte-parole de la Nouvelle Démocratie (ND), Panos Panagiotopoulos, confirmant que son parti votera en première lecture contre le projet de loi sur la sécurité sociale, n'approuvant que certaines dispositions. "Les sacrifices demandés (par le gouvernement) ne sont pas acceptés", a-t-il tranché.

Pour sa part, la responsable de la ND, Teta Diamandopoulou, a précisé que ce projet de loi "menace directement la cohésion de la société grecque" dans un communiqué, assurant que ce danger existe "puisque les changements fulgurants en économie, dans les technologies et dans la société, conduisent au désespoir d'une grande partie de la société".

i-GR/ANA-MPA

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