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Débat animé au Parlement avant adoption de la loi sur les DEKO

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By iNFO-GRECE,

Le projet de loi sur les Entreprises d'utilité publique (DEKO) a été adopte mercredi au Parlement en première lecture par 160 voix pour et 119 contre, après un vote nominal demande par le principal parti de l'opposition (PASOK) et deux jours de débat domine par de vives altercations entre le président du PASOK, Georges Papandréou, et le ministre de l'Economie et des Finances, Georges Alogoskoufis, mais aussi dans les rangs des députés de la majorité et de l'opposition.

M. Papandréou a parlé de prétendues reformes du gouvernement, auxquelles réagit le peuple grec, le ministre accusant le principal parti de l'opposition de reste bloqué dans des impasses politiques et dans le passé.

"Les dispositions anticonstitutionnelles ne tiennent pas. Elles sont critiquées non seulement par les travailleurs, mais par le patronat (SEB), le Comite économique et social, mais aussi par le Conseil scientifique, ceux-ci sachant que cette loi détruira la paix et la stabilité sociales. Le PASOK est le parti qui peut être garant de la paix sociale et c'est pourquoi il engage un dialogue public", a déclaré entre autres M. Papandreou.

M. Alogoskoufis a pour sa part insiste qu'"avec ce projet de loi nous essayons de régler globalement la question des DEKO, alors que le PASOK suit une politique de l'autruche". Le ministre a récusé par ailleurs la question d'inconstitutionnalité se référant à une décision de la Cour suprême de 1996, selon laquelle les déficits supportés par l'Etat relèvent de l'insert général et que, par conséquent, la Constitution autorise les disposition du projet de loi.

Pour le parti communiste (KKE), Aleka Papariga s'en est prise d'abord aux deux grands partis (ND, PASOK) disant qu'ils sont d'accord sur les privatisations, pour conclure que les conventions collectives et les relations de travail contenues dans le projet en question conduiront à la disparition des syndicats. Le président de Synaspismos, Alekos Alavanos, a estimé, lui, que si le gouvernement veut fonctionner sur des critères privés, il doit démissionner sans tarder. "Vous étés incapables, a-t-il dit, de gérer les biens publics".

M. Alogoskoufis a annonce à la presse qu'il ne comptait pas apporter des changements substantiels a son projet de loi, simplement des modifications de formulation.

i-GR/ANA

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