Le célèbre auteur des romans policiers comptait compléter la série des SAS avec le thriller du terrorisme façon grecque à la sauce 17N. Les gardiens des prisons d'Athènes où les membres de l'organisation terroriste dite du "17 novembre" sont en détention préventive, n'ont pas permis sa rencontre avec ses futurs héros.
Gérard de Villiers qui s'est rendu à Athènes samedi dernier pour les premiers contacts a rencontré lundi les directeurs de la prison des femmes où est détenue Angeliki Sotiropoulou, ainsi que de la prison des hommes où se trouve une dizaine de membres de la 17N dont le chef présumé Alexandros Giotopoulos a longtemps vécu à Paris. Dans les deux cas, il lui a été interdit d'entrer en contact avec les détenus. Gérard de Villiers n'a fait aucune déclaration a sa sortie de la prison, mais en arrivant il a déclaré aux journalistes que "c'est une histoire qui intéresse beaucoup les Français, car la "17 Novembre" est née en France".
Gérard de Villiers est déjà l'auteur de deux livres d'aventure de SAS: "SAS à Athènes", publié en 1976, raconte l'assassinat du chef régional de la CIA Richard Welch à Athènes en 1975, premier assassinat revendiqué par le groupe "17 Novembre", et "SAS contre PKK, la traque d'Ocalan", paru en mars 1999, après une enquête sur la capture du chef des séparatistes kurdes du PKK, Abdullah Ocalan, par les services turcs à sa sortie de l'ambassade grecque au Kenya.