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Le derby Panathinaïkos - Olympiakos finit dans le sang.

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By iNFO-GRECE,

L'ambiance était électrique dès le début du match qui opposait dimanche dernier 24 mars les deux grandes équipes d'Attique. La police n'avait pas réussi à contenir les supporters des deux clubs qui avaient envahi le stade de l'avenue Alexandra. Un penalty accordé à la 4e minute des prolongations permettant à Olympiakos d'égaliser 1-1 a fini par mettre le feu aux poudres.

Panathinaïkos devait montrer ses capacités à continuer au Championnat européen après sa qualification aux quarts de finale de la Champions League. Olympiakos de son côté se devait de défendre sa place de premier du Championnat grec. Après une première mi-temps d'observation mutuelle, Panathinaïkos prend par la suite l'initiative du terrain et finit par ouvrir le score à la 75e minute quand Karagounis a déjoué toute la défense à l'aile droite d'Olympiakos avant de centrer sur Lymperopoulos qui laisse filer le ballon sous ses pieds au profit d'Olisadebe qui l'envoie dans les filets d'Eleftheropoulos.

Mais Panathinaïkos qui croit en sa victoire n'arrive pas à préserver son score. A la 4e minute des prolongations Constantinou tente d'arrêter l'avancée de Venetidis qui finit au… sol. L'arbitre Efthymiadis accorde un penalty inespéré à Olympiakos que Djorjevic va transformer en but créant l'égalisation pour son équipe.

L'arbitre qui avait omis de "punir" une faute évidente d'Olympiakos (Patsatzoglou sur Kolkas) allait se trouver au centre de la vengeance des supporters de Panathinaïkos qui se sont chargés d'"épurer les comptes" à la fin du match.

La violence physique de la "troisième mi-temps" a trouvé une suite, par caméras interposées dans les déclarations verbales des dirigeants des deux clubs : Le Président de Panathinaïkos, Angelos Phlilippidis, dénonçant un match arrangé à l'appui des déclarations qui auraient été faites par l'arbitre avant le match "qu'il allait liquider [le Pana]" et appelant le… Premier ministre à interrompre le Championnat ; le dirigeant d'Olympiakos Tassos Mitropoulos répliquant que Philippidis "devait être enfermé dans une prison pour… femmes, parce que dans une prison d'hommes, il y aurait beaucoup d'homme qui en serait satisfaits ! "

Le ton était donné mais allait encore monter d'un cran en se situant au niveau des réglements de comptes entre industriels-financiers des clubs (qui en Grèce sont des sociétés anonymes) avec un communiqué officiel d'Olympiakos tenant Vardis Vardinogioannis, principal actionnaire de Panathinaïkos, comme responsable des événements et faisant état de "hooligans employés à la solde de Vardinogiannis".

Du côté de la Justice, le procureur a ordonné la saisie de la vidéo du match -une première- afin de repérer les auteurs des violences.

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