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Fermeture anticipée du Club Méd Athenia.

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By iNFO-GRECE,

clubmed athenia

Le Club Méd du site de Marathon au nord d'Athènes où le samedi 18 août un accident dans la piscine a coûté la vie à un jeune parisien de 7 ans, devait initialement fermer à la fin de la saison, le 4 novembre. Dans un entretien au Monde, daté du 27 août, puis par un communiqué officiel, le PDG du groupe français, Philippe Bourguignon, annonce la fermeture de l'établissement dès le 2 septembre.

Pour Ph. Bourguignon, la fermeture est dictée par "le traumatisme réel pour l'ensemble du Club Méditerranée, [et parce que les] équipes ne pouvaient plus travailler dans la sérénité". Le responsable du Club Méd confirme en outre l'annonce faite au lendemain du drame d'un ensemble des mesures pour renforcer la sécurité dans les 180 piscines du group : "inspection générale, installation de coupe-circuits et de protections des bondes d'évacuation et, dans l'intervalle, affectation de maîtres nageurs-sauveteurs à la surveillance des piscines dotées de bondes de fond" ainsi que "la création d'un comité des risques qui [lui] sera directement rattaché et qui se réunira une fois par mois, le renforcement des procédures d'autocontrôle, une puissante campagne de resensibilisation des chefs de village et de service à la sécurité et la diffusion en novembre dans tous les villages d'une vidéo de formation sur les questions de sécurité".

Dans un communiqué diffusé par le groupe ce matin, la direction du Club Méd ajoute que la fermeture anticipée du village "permettra d'établir un état des lieux complet et de faciliter le travail de la justice car, à ce jour, on ne connaît toujours pas les causes techniques de l'accident". Le Club avait dépêché dès le lendemain de l'accident ses propres techniciens pour enquêter sur place qui, apparemment, n'ont pas réussi à conclure.

Pour ce qui concerne les responsabilités judiciaires et la gestion du drame par le groupe, Ph. Bourguignon rappelle dans l'entretien au Monde que personne, pour le moment, n'est mis en examen, mais seulement une garde à vue et des interrogatoires dans le cadre de l'enquête. Le PDG du Club Méd rappelle également à l'intention de la presse qui s'était étonnée de l'absence des responsables du Club dans l'immédiat après-drame - dont iNFO-GRECE - que seul le responsable de la maintenance "se trouvait effectivement en France, au chevet de sa mère malade" information qu'iNFO-GRECE publiait dès lundi matin. Le directeur "Grèce" du Club se trouverait dans le village une demi-heure après l'accident, mais il a dû se faire très discret. Cependant, au siège parisien du Club on confirmait à iNFO-GRECE que le chef du village, qui ne sera entendu que demain mardi 27 par le juge athénien, soit dix jours après l'accident - était également en France, en vacances, au moment du drame d'où il ne serait parti pour Athènes que lundi soir 21 août.

La troisième personne impliqué, l'électricien grec Giannis Damarelis, a été laissé en liberté après le désaccord entre le juge d'instruction et le procureur sur le maintien en prison à la fin de la garde à vue. Le juge d'instruction a revu à la hausse les charges d'accusation passant de "négligences criminelles" à "homicide".

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