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Grèce: Scénarios de crise

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Si on parlait scenario.....

[b]Scénario rose: la Grèce obtient une nouvelle aide financière[/b]

Début septembre, le départ inopiné de Grèce de la "troïka" - la mission d'experts des bailleurs de fonds chargée de surveiller les comptes nationaux - a renforcé les inquiétudes quant à la capacité du pays à tenir ses engagements en matière de réduction du déficit. D'autant que la contestation sociale contre les réformes structurelles engagées se fait de plus en plus forte. Malgré la colère de la rue, le Premier ministre grec Georges Papandréou s'est engagé samedi à tenir sans dévier les efforts de rigueur. Dimanche, le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, a présenté des nouvelles mesures d'économies de deux milliards d'euros, ce qui limitera le déficit du pays à 17,1 milliards d'euros.
Satisfecit de l'Europe qui a annoncé le retour mercredi de la troïka. Celle-ci pourrait donner son accord au versement d'une nouvelle tranche de 8 milliards d'euros de prêts dans le cadre du premier plan de sauvetage de la Grèce de 2010. Sans ce prêt, Athènes serait condamné au défaut de paiement. Au-delà, de nombreuses incertitudes planent sur le deuxième plan d'aide de 160 milliards d'euros à la Grèce, adopté le 21 juillet dernier: la participation attendue du secteur privé n'est pas encore définie, la Slovaquie renâcle à voter cet accord tandis que la Finlande veut des garanties. Et même si les ministres des Finances de l'Eurogroupe parviennent à surmonter ces obstacles vendredi, lors d'un sommet en Pologne, la Grèce n'est pas pour autant sortie d'affaires. Ce nouveau plan de sauvetage n'est censé stabiliser l'économie hellénique que jusque fin 2014. Or la dette grecque est jugée "hors de contrôle"... par les économistes grecs eux-mêmes. Un avis que partagent de nombreux économistes et dirigeants politiques en Europe. Pour eux, la faillite de la Grèce est inéluctable.

[b]Scénario gris: la Grèce fait faillite mais reste dans la zone euro[/b]

"Avec une dette à plus de 160 % du PIB en 2012, des taux structurellement élevés compte tenu du rehaussement durable du risque souverain, une faible croissance potentielle et une flexibilité de l'économie limitée, les exigences de surplus budgétaire présentées à la Grèce sont tout simplement hors d'atteinte. La Grèce doit faire défaut sur au moins la moitié de sa dette publique pour que celle-ci redevienne soutenable. Une telle faillite aurait bien sûr des conséquences pour les principaux créanciers du pays, à savoir les banques grecques elles-mêmes, la BCE et les banques européennes.
Les banques helléniques détiennent environ un quart des de la dette publique grecque. Une décote de 50% leur causerait 25 milliards d'euros de pertes. Or les banques grecques sont déjà sous perfusion de liquidités de la banque centrale européenne (BCE). A moins de les recapitaliser ce dont Athènes n'a pas les moyens, elles risquent donc de faire faillite. Un scénario catastrophe pour la population et l'économie grecques. Le "deuxième investisseur" en dette grecque est la BCE, qui depuis mai 2010 rachète de la dette publique des pays fragiles sur le marché secondaire. L'institut de Francfort détiendrait ainsi 20% de la dette grecque. Les experts d'Open Europe chiffrent à 140 milliards d'euros l'exposition de la BCE à la Grèce (dette souveraine et prêts aux banques). Un défaut de la Grèce sur la moitié de sa dette lui coûterait entre 44,5 et 65,7 milliards d'euros. Quant aux banques européennes, notamment les françaises, elles devraient pouvoir amortir le choc, car elles se sont fortement délestées ces derniers mois de leurs actifs souverains grecs. Un défaut partiel de la Grèce provoquerait certes un choc violent pour l'économie mondiale, mais serait "plus facile à soigner". Reste à savoir comment le pays lui-même peut survivre à un tel scénario.

[b]Scénario noir: la Grèce fait faillite et sort de la zone euro[/b]

Certes, un défaut partiel de 50% rendrait la dette publique grecque plus soutenable. Mais en parallèle, c'est tout le système bancaire grec qui risque de s'effondrer. Sans compter que cette décision serait la preuve du manque de solidarité qui règne en Europe. Dans ces conditions, on ne voit pas pourquoi Athènes voudrait rester dans la zone euro. Avec un retour à la drachme, le gouvernement grec pourrait utiliser l'arme de la dévaluation monétaire, donc restaurer sa compétitivité à l'export et ainsi relancer son économie. C'est aussi un moyen d'alléger fortement les créances du pays, puisque la valeur des actifs serait diminuée de 55%. Mais ce ne sera pas sans conséquence négative pour la Grèce: la dévaluation de la drachme et la nécessaire monétisation de sa dette publique vont créer une inflation persistante, tandis que ses intérêts d'emprunts sur les marchés souverains vont s'envoler.
Pour la zone euro, le coût semble a priori limité: la Grèce ne représente que 2% de son PIB. Et actuellement, le pays en récession à plutôt tendance à freiner la croissance de l'Euroland. La sortie de la Grèce seule ne change donc pas grand-chose à la situation économique de la zone euro dont la "qualité économique" pourrait même en être renforcée. Sauf que cet événement remettrait en cause la capacité des dirigeants européens à gérer les crises économiques que traversent ses membres. Dès lors, les marchés n'auraient plus de raisons de croire en la solidité financière de l'euro. Ils n'hésiteraient donc pas à attaquer la dette des autres pays considérés comme fragiles, Irlande, Portugal, Espagne, Italie et voir même la France, faisant grimper leurs taux d'intérêts d'emprunts à des niveaux insoutenables. Un à un, ces pays pourraient être eux aussi contraints de quitter l'Euroland. A terme, une faillite de la Grèce pourrait donc entrainer une explosion pure et simple de la zone euro. Ce qui serait bien pire pour l'économie mondiale que la faillite de Lehman Brothers.

[b]Un autre scenario apparait ![/b]

Celui de la participation des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui pourraient augmenter leurs avoirs en obligations libellées en euros. Une décision devrait être prise la semaine prochaine lors d'une réunion à Washington.
Les principaux pays émergents pourraient venir au chevet de la zone euro. C'est ce que déclare ce mardi une source du gouvernement brésilien selon qui les Brics pourraient accroître leurs avoirs en obligations libellées en euros.
Ces discussions n'en seraient encore qu'à un «stade préliminaire», cette démarche n'impliquerait pas «la majorité» des réserves de ces pays. Ces achats pourraient être limités à la dette des pays européens les plus solides.
Une décision finale pourrait être prise lors de la réunion le 22 septembre des ministres des Finances et des banquiers centraux des Brics à Washington. Le ministre brésilien des Finances, Guido Mantega, a déjà confirmé que les Brics discuteront de la crise de la dette dans la zone euro, sans donner plus de détails. «Nous allons parler de ce qu'il faut faire pour aider l'Union européenne à sortir de cette situation», a-t-il simplement déclaré.
En attendant, l'Italie, dont les taux se sont envolés lors d'émissions obligataires , a démenti les informations de presse selon lesquelles elle aurait demandé à la Chine d'investir dans sa dette. Mais les marchés veulent croire à cette solution. Les Bourses européennes ont ainsi clôturé sur de fortes hausse s. Et Wall Street s'affiche également dans le vert en fin de séance.

Personnellement je reste persuadée que la Grèce doit rester dans la zone Euro car revenir a la Drachme reviendra a donner a chaque Grec une brouette de billet ne valant pas grand chose.

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alex

Salut Alisson,le seul scenario probable et mettra fin a la crise de l euro,il n y en pas d autre,l austeritee en temps de crise financiere mondialle ,c est un hara kiri,une euthanasie de masse,la crise grecque n est que le titre pour que l arbre grec cache la foret euro en decomposition ,la seules solutins ,c est les eurobonds

C est quoi cette invention d obligations de differents pays ayant la meme monnaie

Si tout les pays de la zone euro avaient des obligations europeennes garanti par la BCE au meme taux ,on n aurait pas eu la speculation sur la Grece,lrlande,Portugal,maintenant Espagne ou Italie,meme la belgique est dans leur point de mire

Faux probleme monetaire dans un contexte ou les lobbys neo liberale du marche joue au casino boursier pour se refaire a la va vite

Si nos dirigeants sont stupides ,c est eux qui seront juger

Les parisiens ont decapite Louis XVI et Marie Antoinette car il n avait plus de farine pour du pain

Marie Antoinette reponda aux insurges si il n y a plus de pain,manger de la brioche

C est ce que nous proposent tout ces plans d austeritees prevu ou appliques partout en Europe actuellement

J avais parler peu avant la crise qu en UK on avait invente le pret immobilier sur deux generation,un pret de 50 ans,la bulle immobiliere a explose maintenant,c est les prets d etats via les obligation qui sont emises qui endeterra tous les citoyens de la zone euro pendant plus de 50 ans

Le gouvernement Papandreou ne sait plus quoi inventer maintenant c est le racket sur les proprietaires de biens immobilier de payer une taxe exceptionnelle lors qu ils payent deja ,cette taxe chaque annee via la declaration d impot avec le papier E9

Si vous ne la payez pas ,le bien imobilier incrimine n aura plus d electricite,donc si le proprio ne paye pas,le locataire vera l electricite couper dans son logement loue

Idem de tout ces apparts loue a des proprietaires grecs habitant a l etranger e la diaspora

Un gros bordel en vu

En Grece u en on coupe l electricite t a pas droit ,meme pas a 10 amperes comme en Belgique,il est coupe et si tu doit beaucoup,il retire carrement le compteur pour empecher le mauvais payeur de casser les scelle du compteur et remetre les plombs en marche

Les vacances sont passes et comme je l ai prevu ca va chauffe,papandreou compte les jours qui lui reste comme premier ministre,il est assis sur un siege ejectable qu il ne controle plus

Je felicite les Chypriotes qui ont refuse eux d entrer dans un memeorandum avec la Troika,il avait besoin de deux milliards pour sortir de leur crise du aux retombes grecque sur leur marche local et pour reparer leur seule centrale electrique qui avait ete endomage cet ete pr un accident mysterieux dans un depot d arme des forces navale,un depot provenant d une cargaison d un cargot iranien bourre d arme qui fut confisque dans la mission du blocus d armement dirige vers la Syrie

Les Russes ont prete a Chypre le montan de deux milliards d euros en empochant de ce fait le contrat de reparation de la centrale electrique qui fut endomage

Les euopeens avaient deja sermone Chypre en leur preparant un programe d austeritee dementielle mais encore une fois nos freres Chypriotes ne sont pas tomber au piege tendu par nos partenaires europeens

Les politiciens chypriotes sont vraiment des patriotes il y a peu il avait signe avec israel concernant leur frontierre maritime mettant les turcs hors jeu,il vait it non a l ONU concernant le plan Anan qui compromettait leur souverainete

En Grece et partout ou la Troika a mis ses crocs serres nos politiciens sont tous des vendus

Si la pauperisation des peuples europeenscontinuent,ca n engendra que conflit d interet,la dislocation de l union europeenne en sera le resultat

Car l europe a ete edifie avec les idees de la revolution francaise,liberte,egalite,fraternite

Liberte,on parle d ejecter la Grece de la zone Shengen,la Bulgarie et la Roumanie ,eux carrement sont toujours exclus,le Danemark a fermer ses frontieres unilaterallement

Egalite,on parle d un euro nord fort et un euro sud faible,les pays de l Est et des balkans on n en parle meme pas,ils sont abandonne a leur sort

Fraternite,l argent en famille c est source de conflit,des qu il y a heritage ou d dette,la famille se dechire,l animosite regne,les insultes pleuvent,les cliches blesses,il n y a plus moyen de retour en arriere apres que de la haine ou de l indifference ,ce qui amena meme des conflit direct ou indirect qui profitte toujours des acteurs exterieus a la famille,c est actuellement le cas de l U.E

A force de tendre la corde du peuple ,elle se casse et le morceau qui reste leur pendera a leur cou a tout ceux qui l ont vendu

Ta leme

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Fri, 09/16/2011 - 16:35 Permalink
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iNFO-GRECE

In reply to by alex

Alex, kalo fthinopwro prwta ap'ola kai kalo kouragio à Athènes.

Edw pou ta leme, toi et moi nous utilisons la même monnaie, l'euro. Je sais combien tu est travailleur et entrepreneur sérieux. De mon côté, je ne sais pas comment je fais, j'ai beau me dire qu'il faut que je me rase et tout et tout, mais chaque fois que mon banquier m'accorde un rdv, ça tombe toujours au lendemain d'une nuit passée au bouzoukia. Autant te dire que que quand je débarque dans son bureau, j'ai la tête dans le cirage et c'est encore foutu pour mon putain d'emprunt pour changer ma mercedes. Si tu est bon pote, tu ne voudrais pas y aller à ma place et demander à mon banquier l'emprunt à ton nom ? En plus, à toi, comme il te fait confiance, il te l'accordera sûrement au meilleur taux. Entre nous, on s'arrangera par la suite pour le remboursement et avec l'argent gagné sur les taux, je t'inviterai une soirée au dernier ellinadiko à la mode et te prêterai ma nouvelle bagnole pour faire un tour à Glyfada. T'es un vrai pote, Alex. Un frère.

Les euro-obligations reclammées par Papandreou - l'homme élu avec le slogan "de l'argent il y en a" et qui par la suite n'a tenu aucune de ses promesses, ni à ses électeurs ni à ses banquiers - c'est un peut ça : une même monnaie, mais des économies et des disciplilnes budgétaires différentes, impossibles à mutualiser. Et, dans ces conditions, les euro-obligations seront une incitations à l'irresponsabilité. Il n'y a aucune raison que la France ou la Grèce - leur point commun étant d'utiliser l'argent de l'Etat en fonction du baromètre électoral - se financent dans les mêmes conditions que l'Allemagne, par exemple.

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Sat, 09/24/2011 - 12:10 Permalink
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Alison

In reply to by alex

Les difficultés de financement que la Grèce rencontre sur les marchés des capitaux, depuis quelques semestres, ont récemment relancé la thématique des eurobonds, ces obligations mutualisées émises par l'Union européenne ; cette nouvelle catégorie d'obligations apparaissant pour certains comme l'arme la plus efficace pour sortir les pays les plus fragiles de la zone euro de la problématique des dettes souveraines dans laquelle ils sont tombés.

Sur le plan politique, nombreux voient dans les eurobonds un pas supplémentaire vers un fédéralisme économique, avec une gestion budgétaire et fiscale centralisée, faisant le pendant de l'Union économique et monétaire.

S'il paraît envisageable de voir dans les eurobonds un nouvel actif obligataire qui, s'il est bien utilisé, permettrait une amélioration des règles de bonne gestion de la zone euro - avec une meilleure intégration budgétaire et fiscale et une clarification de la gouvernance autour de la gestion des finances publiques (règle d'or budgétaire, contrôle ex ante des lois de finances nationales, audit ex post avec la mise en place de moyens de coercition en cas de dérapage...) - il n'en reste pas moins que les eurobonds présentent deux écueils majeurs, qu'il convient de ne pas négliger. D'une part, la translation à la hausse de l'ensemble de la courbe des taux d'intérêt souverains et corporate. D'autre part, le phénomène d'aléa moral lié à un potentiel déphasage (rendement/risque). S'agissant du premier problème, la détermination des taux d'intérêt est un phénomène très complexe faisant intervenir les anticipations des agents sur les perspectives de croissance économique, d'inflation, sur les espoirs de rentabilité et de perception de niveau du risque ; le tout rentrant dans une démarche globale d'optimisation de l'allocation des capitaux au niveau mondial.

En pratique, le niveau des taux d'intérêt est lié à la qualité de signature de l'émetteur ; qualité mesurée par sa probabilité de défaut (ex. : rating du crédit souverain mesuré par les agences de notation). Ainsi, les eurobonds, en permettant aux pays les plus fragiles de financer à un taux beaucoup moins élevé, se feraient au détriment des pays les plus riches, qui verraient, de facto, leur coût de financement se renchérir. Le coeur du problème se situe là, sur ce transfert du coût de financement des pays les plus fragiles vers les pays les plus forts. Renchérir le coût de financement de l'Union européenne (dont on présume qu'elle serait notée AAA) a un impact direct sur la courbe des taux souverains et indirect sur les corporates, avec élévation des primes de risque. Cette émission d'eurobonds s'effectuant à un niveau de taux plus élevé risque de se propager au reste des agents - aux émetteurs notés AA, A, BBB, BB... - en renchérissant l'ensemble des coûts de financement de l'économie ; renchérissement risquant de pénaliser directement l'investissement et la croissance potentielle de la zone.

Deuxième question : le phénomène d'aléa moral lié à un potentiel déphasage (rendement/risque). Le taux d'intérêt définit le coût du capital, de l'allocation de l'épargne ; toucher à ce prix - qui est spécifique pour chaque tiers - revient à perturber le fonctionnement naturel de détermination du prix, pouvant avoir des conséquences inattendues, dont les phénomènes d'aléa moral (« moral hazard »). Dans le cas grec, le gouvernement pouvant, via les eurobonds, trouver des ressources à des coûts de financement moins élevés peut, de manière paradoxale, y voir un relâchement de la crise, une atténuation de la pression financière, pouvant l'inciter à un comportement de relâchement dans la gestion des finances publiques et des réformes de structure à mettre en oeuvre (réforme de l'État, programme de privatisations, réforme fiscale...). Comportement allant à l'inverse de l'effet recherché via l'émission des eurobonds.

De façon plus générale, si le sentier de l'expansion de l'économie passait, simplement, par une réduction des taux d'intérêt, des coûts de financement, l'histoire économique nous l'aurait appris ; et toutes les autorités monétaires du monde le pratiqueraient. Penser que les difficultés de la Grèce sont, simplement, d'ordre financier est commettre une erreur de diagnostic. La Grèce souffre, entre autres, d'un problème de compétitivité internationale et d'une faiblesse de la productivité des facteurs de production ; les difficultés financières ne sont que le reflet des difficultés de la sphère réelle. Voir dans les eurobonds une solution aux problèmes réels que rencontre l'économie grecque est illusoire.

Quand a l`écroulement ou la faillite des banques.... On entends: " Nationalisons !".
Ne rêvons pas, c`est un discours très campagne électorale car avant toute chose il faudrait connaitre la dette réelle.

La réalité c`est ceci:

Les grandes banques sont exposées a hauteurs de 10 milliards d`euro si la Grèce faisait faillite, rajouter l`Italie cela 50 a 100 milliards, n`oublions pas l`Espagne, le Portugal et l`Irlande on arrive a 250 a 300 milliards d`Euro pour les banques françaises ! J`oubliai les produits financiers comme les produits fictifs qui ont été amarrés a partir de cette dette souveraine. Ces produits n`ont aucun lien avec l`économie des pays ci dessus, leur valeurs étaient fictives des le départ et au niveau international elles sont supérieures a la richesse du monde donc impossible a rembourser.
Séparer les banques d`affaires et les banques de défauts est une mascarade, c`est un moyen mais insuffisant si l`on ne fait le tri des dettes. Les Anglais le savent bien en lançant un sondage récent auquel les Anglais ont répondus favorable a 94% mais ne pourra être appliqué qu`en......2019 !

Pourquoi 2019 ? Simplement parce que La City de Londres centre mondial de la spéculation, de la dérégulation, responsable de la dette ou l`on retrouve BNP Paribas, la Banque Lazard spécialiste de la dette grecque et proche du parti socialiste.... Ont créées ce système.

Les grandes banques centrales ont décidé d'agir, de façon coordonnée, pour alimenter les établissements européens en dollars. Un vrai soulagement, alors que le marché se grippait dangereusement.

C'est le genre de coïncidence qui, normalement, sème la panique sur les marchés financiers. Trois ans, jour pour jour, après la faillite de Lehman Brothers, les banques centrales ont annoncé, jeudi, une action coordonnée pour fournir de manière illimitée des dollars à tous les établissements financiers européens qui en feraient la demande. Techniquement, la Banque centrale européenne (BCE), avec la Réserve fédérale américaine, la Banque d'Angleterre, la Banque nationale suisse et la Banque du Japon, a rouvert ses facilités de prêts en dollars à trois mois.

Pour les banques européennes, les plus grandes surtout, avoir des dollars est vital. D'abord pour financer les activités qu'elles peuvent exercer aux États-Unis, bien sûr. Mais surtout, le billet vert demeure la grande devise d'échange sur les marchés : le pétrole, les matières premières agricoles, leurs dérivés sont libellés en dollars. Les grands financements de projets, les crédits aéronautiques, idem… Qu'il s'agisse d'activités de prêts ou de positions de marché, le dollar reste le nerf de la guerre.

En temps normal, les banques européennes se refinancent en dollars auprès de leurs homologues américaines. Si elles ne trouvent pas l'ensemble des fonds dont elles ont besoin, elles peuvent frapper à la porte de la BCE, qui leur prête des dollars à des taux très élevés et pour une courte période (7 jours seulement). Or justement, mi-août, une banque européenne avait frappé à ce guichet pour 500 millions de dollars. Jeudi, deux banques l'ont fait de nouveau, pour 575 millions. L'identité des établissements reste "discrète". Quels qu'ils soient, le fait qu'ils aient frappé à la porte de la BCE malgré le prix prohibitif de ses dollars atteste que le marché était bien en train de se bloquer.

D'où l'intervention concertée des banques centrales, jeudi. En empruntant des dollars pour une pé­riode de trois mois au lieu d'une semaine, les banques européennes pourront réduire la pression sur leur financement à court terme. Pour cette raison, la décision des banques centrales a été saluée par les marchés financiers. Avec, dans un premier temps, une euphorie qui témoigne de la nervosité ambiante : l'action BNP Paribas a gagné jusqu'à 22 % avant de clôturer en hausse de 13,38 %.

Crise de liquidité, action coordonnée des banques centrales, ces mots rappellent les mauvais souvenirs de Lehman Brothers. Nous ne sommes pas dans la situation d'il y a trois ans où les banques ne se prêtaient plus rien du tout. En fait, la fermeture du marché en dollars s'est produite en deux temps. Elle a commencé dès le 1er janvier, quand les fonds monétaires américains, traditionnels pourvoyeurs de liquidités, ont été empêchés de prêter à plus de trois mois. Ensuite, à partir du mois de juin, on les a vus couper en masse leurs relations avec les banques européennes : un effet direct de la crise des dettes souveraines et des dégradations de notes en série qui ont sévi dans la zone euro.

Le geste des banques centrales montre leur volonté d'éviter le grippage des financements ban­caires, qui pourrait provoquer une plongée dans un cercle vicieux : le ralentissement économique entraînant une raréfaction des prêts, aggravant en retour la dégradation de l'activité. Les grandes banques européennes, dont BNP Paribas et la Société générale, qui ont présenté des mesures cette semaine, ont d'ailleurs commencé à rabattre la voilure de leurs activités pour faire face aux tensions.

Ce scénario inquiète les trésors européens, comme en témoigne un document révélé mercredi par l'agence Reuters dans lequel les hauts fonctionnaires affirmaient : «La crise est devenue systémique.» La directrice générale du FMI a fait écho à leur pessimisme, jeudi : «Le ciel économique est de nouveau troublé et turbulent», a estimé Christine Lagarde. Pour cette dernière, «il faut des actions collectives fortes pour restaurer la confiance dont a besoin le monde».

Les banques centrales lui ont répondu à leur manière.

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Sat, 09/17/2011 - 02:20 Permalink
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Lambrinou-(mod…

Αποκάλυψη: Καταγγέλλουν ότι ο κ. Παπανδρέου πλουτίζει από την χρεοκοπία της Ελλάδας!

Τόση φημολογία, γύρω από τα ασφάλιστρα κινδύνου των ελληνικών ομολόγων και ποιοί κερδοσκοπούν (αν κερδοσκοπούν) σε βάρος της Ελλάδας, αλλά από ελληνικής πλευράς δεν έχει υπάρξει καμία επίσημη απάντηση… Ερώτηση που κατέθεσε ο Αυστριακός ευρωβουλευτής Andreas Mölzer, με ημερομηνία 27 Ιουνίου 2011 και αριθμό πρωτοκόλλου E-006139/2011, μεταξύ άλλων αναφέρει τα εξής ενδιαφέροντα:

«Ο πρωθυπουργός Γεώργιος Παπανδρέου κατηγορήθηκε στο ελληνικό κοινοβούλιο ότι απέκτησε μια περιουσία, εκμεταλλευόμενος εμπιστευτικές πληροφορίες για την ελληνική δυσχερή θέση. Κατά το έτος 2009, η συντηρητική κυβέρνηση αγόρασε τις συμβάσεις ανταλλαγής κινδύνου αθέτησης (Credit Default Swaps) στην αξία του ενός δισεκατομμυρίου ευρώ, οι οποίες πωλήθηκαν τον Οκτώβριο του ίδιου έτους στον Παπανδρέου με κέρδος σχεδόν 30 εκατομμυρίων ευρώ, επομένως σε μια χρονική στιγμή κατά την οποία το πρόβλημα στη χρηματοπιστωτική αγορά δεν ήταν γνωστό, ενώ στα παρασκήνια ήδη γίνονταν διαπραγματεύσεις με το Διεθνές Νομισματικό Ταμείο (ΔΝΤ) για πακέτο ενίσχυσης. Η πώληση των συμβάσεων ανταλλαγής κινδύνου αθέτησης, μέσω της οποίας η ελληνική χρεοκοπία μπορεί να μετατραπεί σε κερδοφόρα επιχείρηση, πραγματοποιήθηκε στην καλύτερη στιγμή για τον αγοραστή και στη χειρότερη για τον πωλητή. Λόγω των πακέτων στήριξης, αυτές οι συμβάσεις ανταλλαγής κινδύνου αθέτησης θα αποκτούσαν στο μεταξύ αξία 22 δισεκατομμυρίων ευρώ. Επομένως, ο Παπανδρέου επωφελείται, όσο η Ελλάδα δεν εξυγιαίνεται».

Εμείς θα περιμένουμε μία απάντηση-διάψευση από τον κ. Γιώργο Παπανδρέου. Όσο η ερώτηση αυτή μένει αναπάντητη, τόσο θα φουντώνουν οι φήμες…

La réponse est toujours attendue...

Traduction
Selon quelques rumeurs, Monsieur Papandréou s'enrichirait de la dette de la Grèce

Le député autrichien de l'Union Européenne Monsieur Andrés Mölzer a adressé la question suivante en date du 27 Juin 2011 No de protocolle E-006139/2011. Entre autres ce qui suit:

"Le parlement grec accusa Monsieur papandréou d'avoir acquis une fortune en exploitant des informations confidentielles concernant la situation financière délicate de la Grèce En 2009 le gouvernement des conservateurs acheta des Credit Default Swaps d'une valeur d'un billion d'euros vendus au moisd'octobre de cette même année à Mr. Papandréou lequel gagna de cette affaire 30OOOOOO d'euros à un moment où cette situation de la Grèce n'était pas encore connue tandis que dans les coulisses...:En 2009 le gouvernement des conservateurs acheta des Credit Default Swaps d'une valeur d'un billion d'euros vendus au moisd'octobre de cette même année à Mr. Papandréou lequel gagna de cette affaire 30OOOOOO d'euros à un moment où cette situation de la Grèce n'était pas encore connue on projetait déjà des accords avec la FMI pour un paquet de renforts. La mise en vente des Credit Default Swaps a été effectuée au meilleur moment pour l'acheteur et au pire pour le vendeur. C'est dire que la Grèce se transforma en une entreprise qui apporte de grands profits. En même temps, à cause de ces paquets de renforts ces Credits Default Swaps acquerraient une valeur de 22 billions d'euros. Par conséquent, Monsieur Papandréou en profite largement tant que la situation financière de la Grèce n'est pas assainie....

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Mon, 10/03/2011 - 10:00 Permalink
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katerina Lambrinidou

In reply to by Lambrinou-(mod…

Ce qui me chiffonne c'est que ces accusations sont adressées de la part d'un représentant de l'extrême droite autrichienne nationaliste anticlérical prônant que l'Autriche catholique divise l'état autrichien. Y a-til du vrai ou s'agit-il d'une simple propagande? Je prends mes distances par rapport à toute position politique exposée sur ce blog faisant savoir qu'il ne s'agit pas de ma propre pensée mais de propos rapportés dont le bien fondé reste à vérifier dans tous les cas.
Concernant les accusation portées souvent contre l'église catholique et notamment contre le Vatican au regard de l'attitude de l'église catholique vis-à-vis la montée du nazisme le sujet peut être éclairé sous un autre prisme; le Pape Pie XI décédé le 10 février 1939 avait très explicitement condamnée le nazisme et excommunié tout adhérent de ce parti. Il quitta brusquement sa ville le jour où Mussolini la visita qui était le jour de la Sainte Croix car il considérait qu'il la souillait avec la croix gammée. Son successeur le Pape Pie XII était issu de l'aristocratie italienne dite noire (nera) qui s'opposait à l'indépendance de l'état pontifical au sein de l'Italie et était favorable à Victor-Emmanuel. ll s'agissait donc d'une attitude foncièrement anticléricale au sens strict du terme. Ceci n'empêche que tout propos et toute accusation d'où qu'ils viennent méritent vérification.

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Mon, 10/03/2011 - 13:55 Permalink
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totog

In reply to by katerina Lambrinidou

Je viens de regarder sur internet quelques chiffres sur le salaire moyen en Grêce:
Il a doublé en 10 ans, triplé en 30 ans.
cf http://www.lejustesalaire.com/salaire-p…

OUahou.... on est loin des augmentations connues en france (20/30 % env sur 10 ans).

Cette crise est un dur retour à la réalité, ce boom économique n'était qu'un mirage, un feu de paille construit sur les aides européennes et entretenu par les politiques grecque à coup de triche...

Mais le surendettement à ses limites un jour il faut payer... Les ancines le comprendront mais les jeunes qui n'ont connu que ces dernières années glorieuses...
Merci aux allemands qui on fait tant d'effort ces dernières années pour venir au secours de ceux qui se doraient la pillule.

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Thu, 11/03/2011 - 11:58 Permalink