Skip to main content

1er mai 2004, Chypre ("du sud") entre dans l'Union européenne

Profile picture for user efthymiouthomas
Submitted by efthymiouthomas on

[i] Le 1er mai 2004, l’Union européenne accueille dix nouveaux États membres: l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie , la République tchèque , Malte et Chypre. Ou, du moins, pour cette dernière, la partie sud, où se sont réfugiés près de la moitié des habitants, en 1974, lors de l'invasion turque. Une forte armée d'occupation ( 30 à 40 000 hommes) aux ordres d'Ankara est cantonnée dans le nord de l'île. Le problème n'est toujours pas résolu, grave, tragique, d'un État européen, démocratique, membre de l'union, déchiré et occupé par l'armée d'un pays qui demande à devenir membre de l'Union européenne...
La Grèce, la Grande-Bretagne, les organisations internationales semblent avoir pris leur parti d'un statu quo imposé par le fer et le feu, et regardent ailleurs.
Les pays les « mieux préparés » à l'intégration européenne étaient, outre Chypre, l'Estonie, la Hongrie. Pour eux, les négociations d'adhésion avait été entreprise six ans auparavant, le 31 mars 1998.
C'est à Copenhague, en décembre 2002, que les chefs d'État ou de gouvernement décidèrent que ces dix pays satisfaisaient les critères que l'Europe demandait.

La Turquie, état extra européen s'il en est, au moins depuis que les Balkans se sont libérés du joug ottoman, commença les négociations le 3 octobre 2005. Elles furent suspendues partiellement un an après, en décembre 2006. La très capable et intelligente diplomatie turque trouva à la dernière minute la proposition , lancée est un peu comme une rumeur, d'ouvrir pendant un an, un port et des aérodromes aux Chypriotes (Chypriotes grecs bien sûr, les Chypriotes turcs n'ayant aucun problème). Cette « proposition » assortie de la condition que le problème de l'île serait "résolu" (?) dans un délai d'un an (!) ...

À l'unisson,les biens crédules (ou hypocrites?) diplomates européens ont bien considéré cette « proposition turque» : la Commission européenne a jugé l'initiative« un pas important » ; l'Allemagne « un élément positif » ; l'Italie « une ouverture ». cela a bien brouillé les cartes diplomatiques européennes.
En 2010 rien n'est résolu ...

[/i]

0
0
No votes have been submitted yet.