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La Communauté Grecque de France

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Submitted by Benjamin Kasparian on
Forums

De combien de membres est composée la communauté grecque de France ?
Dans quelles régions / villes de France est-elle présente ?
Combien y a-t-il d'associations grecques en France ?

Je pense que les associations grecques de France devraient se fédérer afin de constituer une force politique comme aux Etats-Unis.

Ce n'est pas la quantité qui importe le plus mais la qualité...
Et la communauté grecque, c'est la qualité ! C'est une communauté intégrée, éduquée, élevée socialement et dynamique.

Heretismata !

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davlucas

Au cotnraire, des EtatsUnis, un pays très "communautariste", la France n'est que peu communautariste.
Exemple, ma femme ne fréquente quasiment aucun Grec de France. Elel juge les personnes sur ce qu'elles sont et non sur ses ressemblances.
Certes, le lobbying commence à prendre du poids en France, voir lors des discussions poru de nouvelles lois dans le code de la route.
Maintenant, un "lobby" Grec, pourquoi faire? un "lobby" Portugais, pourquoi faire ?
Je ne pense que la France a bien accueuilli les Grecs qui en échange se sont bien intégré, à l'image des autres Européens Portugais, Espagnols, ou Italiens. Et puis, il y a des Grecs, des Arméniens dans chaque parti et qui leurs origine, comme Devedjian à l'UMP pour le plus connu.
sinon, je vois pas en quoi "élevé socialement" est une qualité. en traduisant, cela donne "les Grecs de France sont biens, ce sont des bourgeois", pour moi, cela insulte la mémoire de Grecs qui ont emmigré en Wallonie et qui sont parfois mort avec leurs collègues Belges, Portugais ou Italiens dans des coups de grisou. Et puis,c 'est aussi insulter ma femme. Certes, elle n'est pas proletaire, mais n'est pas de la jet-set, est ce que aç fait d'elle une "mauvaise Grecque de France" ?
Depuis quand juge t'on les gens depusi leur niveau social ?
Et la communauté roumaine, c'est pas de la qualité: c'est une communauté qu is'intègre, mais qui n'a ni haut niveau d'étude, et c esont tous des peintres en batiments.
D'ailleurs, je crois avoir deviner que les Grecs se reunissent pour avoir des nouvelles du pays, de parler dans leur langue, mais ses communautés seront de moins en moins active du fait de la "dillution" des descendants dans la population Française. Certaines personnes orthodoxes vu à l'Eglise St Konstantin sont metisse (père Grec, mère Antillaise), et n'ont aucune connaissance du Grec (la langue). Mais, je ne pense que les Grecs veulent avoir du pouvoir politique. Je vais même te dire qu'on a des voisins Grecs de Corfou installés ici depuis 40 ans (ouvriers à la retraite) qui se sentent plus proche des associations Française de "prolos" que des associations Grecs, trop "élevées socialement".
Il y a deux eglises Grecs à Paris, et si tu va dans les deux, t uverrra que sociologiquement, ce ne sont pas les mêmes qui viennent à la Cathédrale Saint Stephane, e tà l'Eglise Saitn Konstantin et Sainte Helène.
en tant que Français, j'ai rencontré je dirais trois types de Grecs en France, qui je pense n'ont pas gd chose en commun à par tle fait d'être Grec:
-LEs personnes qui sont venus ici ou en Wallonie pour bosser comme ouvrier lors de l'après guerre.
- LEs Grecs opposants à la junte militaire qu is'y sont installés. Or à l'époque poru sinstaller, i lfallait avoir les moyens, et la France reçut de nombreuses personnalités Grecques, comme la Greco americaine Mari Callas ou Nana Mouskouri (poru l'anecdote, c'est la première chanteuse que je reconnaissais lorsque j'etais enfant). Beaucou pde ces personnes ressemblent beaucoup à la famille "mariage à la Grecque"
- ensuite, les etudiant(e)s ou jeunes travailleurs qui étaient venu ici poru un ou deux ans et qui y sont restés (comme ma femme, comme Ioanna de ce forum)

En conclusion, je pense que les Grecs sont devenus à l'image des Français dans leurs differences, dans leurs opinions politique (je suis persuadé qu'en prenant la communauté Grec en entier, tu trouveras des resultats electoraux proche des resultats nationaux Français). Les Grecs sont devenus des Français comme tout les autres, et les Grecs de Seine Saint Denis , de part l'absence d'epicerie Grec là bas, vont plus facilement à l'hypermarché Istanbul, c'est tout.

Petite anecdote:
1- On fait decouvrir notre ville de seine Saint Denis à ma belle mère, Grecque qu ine parle pas un mto de Français ni d'anglais, on se ballade sur l'avene principale, où se trouve pleind e boutique orientale type "suupermarché istanbul", elle était aux anges et a déclaré :"moi qui m'inquiétait pour ma fille, maintenant, je sais qu'elle a tout ce qu'il faut pour faire de la cuisine Grecque".

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Thu, 08/30/2007 - 10:22 Permalink
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αλεξιος

In reply to by davlucas

Détrompe toi davlucas.

la communauté des grecs de france est à part!
en effet nous sommes déjà peu nombreux et donc difficilement regroupé!

de plus sache que dans les familles grecques le culte du retour au pays est entretenu et l'âme grecque est transmise dès le plus jeune âge.

donc plusieurs cas sont possible. mais l'assimilation ne se fait que quand la transmission du patrimoine fait défaut et dans ce cas faute de culture grecque la personne devient française.

Mais un jour, le déclic grec refait surface et la personne recherche ses racines pour s'accorcher à son identité grecque ou finalement la culture est la plus forte.

même sur paris, à agios stéphanos, il y a combien de grec qui viennent rechercher dans cette église un peu de ce pays perdu et qui ne pense qu'à une chose redecouvrir leur ancêtre. va voir certaine association.

donc les grecs de France sont grecs et resteront grecs mais participe activement avec leur concitoyens français à la vie de ce pays d'accueil.
on assiste également à beaucoup de retour de grecs vers leur pays d'origine.

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Thu, 08/30/2007 - 14:28 Permalink
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αλεξιος

In reply to by αλεξιος

Mais sur ce point là je te rejoins quand même alex, j'ai eu moi aussi à constater que certains grecs de france sont devenu français et pire encore au point de cracher sur la grèce et de devenir grecophobe.

Cas unique en effet d'assimilation négative au point de critiquer son pays d'origine et de refuser d'accepter que la grèce est devenu est pays moderne!

yia

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Thu, 08/30/2007 - 14:32 Permalink
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davlucas

In reply to by αλεξιος

Je prend en exempel ma femme et certaines des amies qu'elles ont rencontrés, e tdonc qui s'y sont isntallés depusi moins de 10 ans.
Ma femme est certes Grecques, mais elle fait sa vie en France, elle se considère aussi "Parisienne", supportrice du PSG même face à l'AEK (plus partagée face au PAO) . Elle fait sa vie, nous faisons notre vie. Pourquo ise prendre la tête à rencontrer des compatriotes si tous ceux rencontré n'ont aucune affinité ?
Pour parler Grec ?
Elle a une cousine à Atlanta, et sa familel est resté en Grèce, mais avec la téléphonie par ADSL, c'est gratuit, et pour les news, il y a internet.
Il lui arrive de rester 3-4 h au téléphone (ah heureusement qu'elel a un mari qui lui laisse faire ça ) ;)
disons, que nous sommes assez famille, et donc, elle se sent forcément plus proche de ma mère, et quoiqu'i larrive , la famille est beaucoup plus importante que les origines, que la culture qu'on vehicule.
Si il n'y a pas bcp de Grecs dans les associations, c'est peut-être le poids qu'elles souhaient avoir.
Pour ma femme, elel n'es tpas de la diaspora: elle est proche de la Grèce par internet et pleind e choses. Et même pour le 15 août, on est resté à la maison en regardant la liturgie sur la TV bulgare et en regardant une emission sur France 2 qui expliquait les notions de Theotokos, bien plus "cultivant" qu'écouter tous ses Grecs entre eux qui critiquent les voisins en Grecou ceux qui font sonner leurs portables dans la cathédrale.

C'est une piste comem une autre.

PS: Moi ausis, j'aime mes beaux parents, que je considère plsu que ma famille que mes oncles et tantes, et donc, je me sens plsu proche de certains Grecs que de certains Français. Et donc, je préfère rester en famille qu'aux reunions de Francophone qui va pas arrêter de parler de politique

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Thu, 08/30/2007 - 15:05 Permalink
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ioanna

J'avais dit que je ne reviendrai pas sur le forum mais des consultants m'ont fait faux bon, donc pas de dossiers et anamnèses à rédiger : Trouvez-vous, très cher que je sois assez cultivée et socialement élevée ,oui ?

Amé sto kalo ré si ! Ti mou tragoudas tora ? Then stamatame ligo tis malakièsse ;;;;;;;; (? grec) . En fondant des "communautés" on se raidi, on se sclérose mais on offre des soirées "grecques" aux non grecs et on déblatère sur les autres. Et tu sais quoi ? Ce sont toujours les mêmes qui rangent (non mais). Il faudrait aussi, que les anciens laissent un peu la place aux plus jeunes pour des propositions et des initiatives. C'est comme la prière : on n'a pas besoin des églises pour prier. La prière silencieuse (celle enseignée par Saint Silouane du Mont Athos est superbe). Mais pourquoi pas une assoc pour permettre à un jeune autiste de 10 ans de Larissa de pouvoir venir en France et avoir une prise encharge correcte qui permettra dans quelque temps de dire que jamais cet enfant n'a été autiste. Ca vous irait ca ?
Il n'est pas malade, il n'est pas débil mental (il est traité comme ca en Grèce) il a un syndrome Autistique et ce n'est pas contagieux !
Si ca vous dit et si notre "chef" préféré le permet ?
Ioanna

Benjamin Kasparian a écrit:
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> De combien de membres est composée la communauté
> grecque de France ?
> Dans quelles régions / villes de France est-elle
> présente ?
> Combien y a-t-il d'associations grecques en France
> ?
>
> Je pense que les associations grecques de France
> devraient se fédérer afin de constituer une
> force politique comme aux Etats-Unis.
>
> Ce n'est pas la quantité qui importe le plus mais
> la qualité...
> Et la communauté grecque, c'est la qualité !
> C'est une communauté intégrée, éduquée,
> élevée socialement et dynamique.
>
> Heretismata !

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Fri, 08/31/2007 - 03:01 Permalink
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ioanna

In reply to by alex

Si dire ce que l'on pense SANS attaquer l'être humain qui est en face, c'est être une bombe ... je veux bien. J'aime les "Xastéresse" situations et j'essaie de ne pas rentrer dans les affects qui brouillent les pensées. Il se pourrait qu'à mon âge ...avancée...j'ai trouvé une certaine sérénité !!!8-)

Où j'étais ??? Figures-toi, que j'y étais très présente sur info-Grèce il y a quelques années (bien avant la nouvelle version). J'en suis partie parce que le "niveau d'échanges" ne me convenait pas. Je suis revenue à cause (ou grâce) aux feux qui nous ont ravagé. Entre les deux, la Vie a fait que j'ose maintenant dire ce que je fais et faire ce que je dis. Et pas seulement via le "virtuel".

J'ai créé un poste concernant Hristos, l'enfant autiste Grec. Alors, Alex laisse tomber Alison et votre "guerre" perso. Tu as l'air d'avoir aussi de la poigne et tu n'as pas ta langue dans ta poche !!!

Erhéssé na voïthissis ???? C'est comme ca que nous montrerons de quoi un "Grecos" est capable.

Kali sou Kiriaki ké o Théos mazi sou.
Ioanna

alex a écrit:
-------------------------------------------------------
> Ioanna t es une vraie bombe atomique
>
> Surement une bombe tout court
>
> Alala j adore
>
> Mais ou etait tu tout ce temps
>
> Continue waouh ca va etre chaud

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Sun, 09/02/2007 - 18:16 Permalink
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Th. Efthymiou

Cher ami,
Les Grecs de France ont des origines et des "arrivages" très divers, ce qui a géné et ça ne s'améliore pas leur réunion.
La première génération était au XXème s composée en grande majorité de Grecs réfugiés de Turquie (les "échangés lausannois"). Ils avaient des traditions locales, un parler, parfois différents des Grecs helladiques (eux étaient les "Romii"). La Grèce sortant de 10 ans de guerres, la dernière perdue face aux Turcs kémalistes, aidés par la France et les Soviétiques, ne put "absorber" environ 1 500 000 de ces Romii, pas très bien reçus, dans un pays exsangue, et servant de clientèle électorale surtout à Vénizélos (qui avait abandonné l'Epire et ne se préoccupait ni du Dodécanèse, ni de Chypre, ni du Pont, enivré par les promesses des Alliés lui laissant espérer qu'il libérerait et intègrerait Constantinople, Smyrne)...
Ces réfugiés, parfaitement décrits par le regretté Clément Lépidis, pour Paris (et en fait Belleville) dans son roman "L'Arménien" (en fait qusi reportage et description sociologique)datent de l'entre-deux guerres et savaient qu'ils ne retourneraient pas dans leur patrie devenue turque, et en Grèce où il aurait une fois de plus repartir à zéro (les Arméniens sont les seuls amis avec qui j'ai eu une totale correspondance historique et psychologique de ces faits).
Les enfants de ces Romii parlaient grec à la maison et français dans la vie. Les mariages mixtes, de plus en plus nombreux, le rejet à l'époque de ces métèques ont entrainé bien des oublis, volontaires ou par la force des choses, des éloignements de l'église dont la langue devenait incompréhensible, parfois même l'abandon du patronyme, francisé en pensant à une intégration plus facile pour les enfants. Ces 2ème et 3ème générations ont pour la Grèce actuelle de l'affection, de l'intérêt, mais elle est un pays de belles vacances, où ils n'ont ni les réflexes, ni les habitudes, ni surtout la langue. Ils n'ont pas grandi et joué avec les cousins restés là-bas, qui à cause de la très dure guerre de 1940, la triple occupation italo-germano-bulgare, puis l'abominable guerre civile ont peu des références de la patrie des parents devenue turque. Ils ne se sentent pas tenus à un "devoir de mémoire"...
Après la guerre sont venus des étudiants plus ou moins opposants au régime de Grèce, p ex Castoriadis, Xénakis, Kédros, Candilis qui avaient une implantation en Grèce et qui frayaient peu ou pas avec les précédents (qui faisaient passer leur hellénisme difficile à sauvegarder avant la politique en Grèce).
Avec la dictature des colonels, vinrent de nouveaux émigrants, soit pour se protéger, soit pour s'épanouir en milieu bien plus démocratique et libre p ex Vassilis Vassilikos, l'important écrvain de "Z", dont Costa-Gavras fit un film retentissant, ayant ouvert les yeux sur ce qui se passait en Grèce (bien que le meurtre de Lambrakis soit antérieur à la junte, coupable d'avoie entrainé la catastrophe de Chypre), et même Caramanlis l'ancien.
Parallèlement à cause de la guerre civile, il y eut une forte dépopulation des campagnes (vers l'Allemagne, mais aussi la Belgique, l'Australie -un Australien sur dix-sept est d'origine grecque- le Canada, mais aussi bien sûr, la France: ouvriers importés chez Citroên, ouvriers en confection, marchands de marrons, crèpiers et restaurateurs, surtout).
La Communauté hellénique de Paris, fondée en 1923, s'est politisée, et le remplacement de l'ancien scrutin nominal par le scrutin de liste obtenu par maintenant les nouveaux venus a pratiquement écarté les Gréco-Français non hellénophones qui ne comprennent pas la necessité de s'occuper de la politique intérieure de la Grèce quand on vit en France.
Nous n'avons pas de lycée, nous avons trois églises, les associations professionnelles autrefois actives Tailleurs, Fourreurs, Alimentattion, Coiffeurs, etc) ont disparu du paysage, faute de participants. Les étudiants grecs sont divisés selon les partis en Grèce.
Le fait que la Grèce soit à trois heure de Paris par avion fait que Paris n'est (pensent-ils) qu'un séjour temporaire, mais les adolescents se francisent vite et, en Grèce, sont "les "Gallii" (français) alors qu'en France on les prend pour des danseurs de sirtaki (danse artificielle récente), mangeurs de "sandwichs grecs", vivant dans des iles blanches sur une mer bleue...
Ceci n'est qu'un descriptif très fragmentaire, mais il est tard!
Toute mon "arménamitié" (et mon fraternel et affectueux souvenir au Dr Serge Simonian, excellent ami d'Internat et au Dr Michel Dervichian, qui m'avait confié ses parents, qui parlaient le très beau grec de Constantinople, étant de Prinkipo, l'île aux Princes, si vous les voyez).
Thomas E.

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Sun, 09/09/2007 - 00:45 Permalink