Le monde change a une vitesse vertegineuse

Sommes nous devant un changement geopolitique et economique au niveau mondiale

La situation politique des pays de l amerique du sud ,ex chasse garde des Usa,vire totalement vers une gauche antiamericaine

Bolivie, 18 décembre 2005
Syndicaliste, indien, Evo Morales est élu à la présidence de la Bolivie en décembre 2005. Cette même année, il s'était distingué lors de la "guerre du gaz", où il avait plaidé pour la nationalisation des exploitations de gaz. L'ancien "cocalero" a bâti sa carrière politique au fil de ses rencontres avec d'autres opposants farouches à la politique des Etats-Unis en Amérique latine, notamment Hugo Chavez et Fidel Castro.

Chili, 15 janvier 2006
La socialiste Michelle Bachelet est la première présidente du Chili, élue avec près de 54 % des voix. Bien que la coalition de centre-gauche à laquelle elle appartient dirige le Chili depuis quinze ans, son élection marque un tournant : à la fois femme, non croyante et séparée de son mari, cette forte personnalité tranche dans un pays marqué par le machisme et le catholicisme, qui n'a légalisé le divorce qu'en 2004.

Colombie, 28 mai 2006
Un des rares présidents de droite en Amérique latine, Alvaro Uribe a été très confortablement réélu, avec 62 % des voix dès le premier tour de la présidentielle. Ni les scandales qui ont émaillé la campagne, ni la signature d'un traité de libre-échange avec les Etats-Unis n'ont affecté l'image de cet homme à poigne, dont les efforts se sont concentrés sur la question de la sécurité.

Pérou, 4 juin 2006
Le social-démocrate Alan Garcia accède pour la deuxième fois à la présidence. Son premier mandat (1985-1990, il avait alors 36 ans) a laissé des souvenirs de mauvaise gérance économique : pénurie généralisée, inflation galopante (7 500 % en 1990), corruption et clientélisme. Ce qui explique le résultat honorable de son adversaire de la gauche nationaliste, Ollanta Umala, soutien péruvien d'Hugo Chavez, qui obtint 45 % des voix

Mexique, 2 juillet 2006
L'élection de Felipe Calderon, dauphin du président sortant conservateur Vicente Fox, n'en finit pas d'être contestée par l'opposition de gauche. Bien que Calderon ait prêté serment vendredi 1er décembre, son rival, Manuel Lopez Obrador, le qualifie d'"imposteur" et d'"usurpateur" et s'est autoproclamé "président légitime", mobilisant plusieurs centaines de milliers de ses partisans dans les rues de Mexico.

Brésil, 29 octobre 2006
Luiz Inacio Lula da Silva est réélu pour un second mandat à la tête du Brésil. En 2003, l'arrivée au pouvoir de cet ancien ouvrier métallurgiste avait créé un immense espoir dans le pays. Il promettait dix millions d'emplois en quatre ans et de la nourriture pour tous grâce au programme "Faim zéro". Mais confronté à la réalité de l'exercice politique, Lula s'est montré pragmatique, surfant sur la vague du libéralisme en prônant une Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA).

Nicaragua, 5 novembre 2006
Seize ans après la fin de sa première présidence, Daniel Ortega revient à la tête de l'Etat nicaraguayen, sans toutefois s'assurer une majorité parlementaire. Dans le pays le plus pauvre d'Amérique latine après Haïti, l'ancien guérillero sandiniste a fait de la solution aux problèmes d'énergie la priorité numéro un de son programme.

Equateur, 26 novembre 2006
Un des alliés de Chavez, Rafael Correa, 43 ans, a été élu président d'un pays de 13 millions d'habitants réputé ingouvernable. Cet ancien ministre de l'économie a su s'imposer en profitant du discrédit des partis traditionnels. Les électeurs, lassés de la corruption et de l'incompétence des politiques, ont été séduits par sa critique de la démocratie équatorienne, que Correa qualifie de "partidocracia".

Venezuela, 3 décembre 2006
La réélection d'Hugo Chavez pour un troisième mandat marque le rejet du modèle libéral symbolisé par les Etats-Unis en Amérique latine. Disciple de Simon Bolivar, Chavez rêve d'un continent unifié qui tiendrait tête à l'hégémonie nord-américaine, sa bête noire. A l'ONU en septembre 2006, il avait qualifié le président Bush de "diable". Chavez compte beaucoup sur l'appui de ses homologues de gauche qui, en 2006, ont été confortés à la tête de pays voisins.

Une étoile s'installe dans le ciel de la "révolution" latino-américaine pendant qu'une autre s'efface. Hugo Chavez a été réélu, pour la deuxième fois depuis 1998, président du Venezuela, avec 61 % des voix.
La télévision cubaine avait aussi montré comment le vieux dictateur cubain,Fidel Castro passait le flambeau du combat contre "l'impérialisme américain" à Hugo Chavez. Revendiquant la double paternité de Bolivar et de Castro, le président vénézuélien a repris la tradition des discours enflammés contre les Etats-Unis. Toutefois, il ne se contente pas de rhétorique. Grâce à ses revenus pétroliers, il aide la gauche radicale des petits Etats d'Amérique latine à prendre le pouvoir, non plus par la lutte armée, comme dans les années 1970-1980, mais par les urnes. Il a réussi en Bolivie, en Equateur et, dans une certaine mesure, au Nicaragua.

La Chine étend ses relations avec l'Afrique

Des contrats d'une valeur de 1,9 milliard de dollars ont été signés lors du sommet sino-africain. Pékin devrait doubler son aide d'ici 2009. Assurance d'un doublement du volume des échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique, qui pourrait s'élever à partir de 2010 à 100 milliards de dollars l'an ; promesses d'un doublement de l'aide chinoise d'ici 2009 et offre de prêts et de crédits au continent africain d'un montant de 5 milliards ; signatures de contrats commerciaux d'une valeur de 1,9 milliard de dollars : la fin du sommet Chine-Afrique, qui s'est tenu à Pékin du vendredi 3 au dimanche 5 novembre, a été l'occasion pour le régime chinois de démontrer sa volonté d'étendre sa présence sur le continent et etre independant energetiquement des alliers des Usa

Pour Angela Merkel, le développement de l'Afrique ne peut rester aux seules mains de la Chine

Cinq jours après le sommet au cours duquel la Chine et l'Afrique se sont engagées à renforcer leurs liens politiques et économiques, la chancelière allemande a déclaré dans un discours sur le thème de la sécurité, à Berlin, qu'il ne fallait pas "laisser cette question [de l'aide au développement de l'Afrique] à la seule Chine". La plus grande réunion diplomatique jamais organisée par la Chine s'est conclue dimanche 5 novembre à Pékin par l'adoption d'une déclaration et d'un nouveau plan d'action pour 2007-2009. Plus de quarante dirigeants de pays africains avaient fait le déplacement.

Le Brésil et la Russie, grands favoris des marchés

Le premier est le moins cher, la seconde séduit par ses fondamentaux. Ailleurs, si la Chine reste attractive, l'Inde affiche des valorisations excessives. Les gérants sont, par nature, infidèles. Jusqu'en 2005, ils plébiscitaient l'Inde. Désormais, ils n'ont d'yeux que pour la Russie et le Brésil. « Ce sont nos deux pays préférés dans la sphère émergente », confirme Patrice Lemonnier, responsable de la gestion actions des pays émergents chez Crédit agricole Asset Management. Si la Russie, premier exportateur mondial de pétrole, profite pleinement de la manne du pétrole, l'essor du Brésil est plus inattendu.

L'OCDE met en garde la Russie contre ses succès économiques

L'institution souligne la vigueur de la croissance, le net recul de la pauvreté et l'utilisation sage de la manne pétrolière. Mais elle s'inquiète du regain de l'interventionnisme d'Etat. C'est une économie russe à la fois en pleine forme et menacée par ses succès que l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) décrit dans l'étude qu'elle lui consacre, lundi 27 novembre. Ce n'est pas la Chine, mais cela y ressemble par certains côtés. Le redressement intervenu depuis la crise de 1998 est, en effet, spectaculaire. De 1999 à 2005, la croissance moyenne de la Russie s'est élevée à + 6,7 % par an.

Moscou a pris pour la première fois la présidence du club des pays riches,cette annee. Cette place privilégiée fait débat compte tenu de son faible poids économique. Le siège qui a été donné à la Russie par les pays riches ne doit-il pas maintenant être accordé à d'autres pays émergents plus puissants économiquement ? Non. La Russie occupe une place légitime au sein du G8 que n'auraient pas la Chine, l'Inde ou le Brésil. Le G8 est un club de démocraties et la Chine n'en est pas une.

La Russie se débarrasse du fardeau de la dette de l'URSS

Après le versement d'une dernière tranche de 23,7 milliards de dollars, Moscou a remboursé par anticipation l'intégralité de sa dette envers le Club de Paris, groupe de 17 pays créanciers auprès de qui l'URSS s'était endetté. Aidée par une hausse du prix des hydrocarbures, la Russie s'est débarrassée plus tôt que prévu de l'essentiel de sa dette héritée de l'ex-URSS. Le ministère des finances a solennellement annoncé, après le versement d'une dernière tranche de 23,7 milliards de dollars, lundi 21 août, avoir remboursé par anticipation l'intégralité de sa dette envers le Club de Paris, groupe de 17 pays créanciers auprès de qui Moscou s'était endetté lors des difficultés économiques avant la fin de l'URSS

Vladimir Poutine dicte à l'Europe ses conditions dans le domaine de l'énergie

Quelques mois après la crise gazière entre l'Ukraine et la Russie, la question énergétique a dominé le 17e sommet Russie-Union européenne (UE), jeudi 25 mai à Sotchi. Dans cette ville balnéaire de la mer Noire, la Russie, premier producteur mondial d'hydrocarbures, a édicté le cadre de futurs accords de partenariat avec une Europe pauvre en sources d'énergie : réciprocité, échange, compensation. « Si nos partenaires attendent de nous des avantages exclusifs et veulent que notre politique d'accès à l'infrastructure, à la production et aux transports soit absolument libérale, nous nous posons une question : qu'est-ce que nous aurons en échange ? », a déclaré le président russe, Vladimir Poutine.

Extrait de differents articles du monde

Nous voyons ici que le monde change a une vitesse vertegineuse,ou l Europe et les Usa sont en train de perdre du terrain partout sur la planete et commence a etre assujeti a ces nouveaux acteurs vierges d anciennes politiques colonialistes qui sont en train petit a petit a dominer le monde dans tous les domaines que ce soit dans le politique ,economique ou de developement,le systeme ultra capitaliste de la mondialisation proner par l occident sera la corde qui etranglera nos peys et nos economies

A mediter