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Libertaires grecs.

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Submitted by Th. Efthymiou on
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Découvert dans "Alternative libertaire", VII 06:

Grèce
La jeunesse au combat

Au cours du mois de mai dernier, la paix sociale, s'est écroulée comme un château de cartes. Le consensus national imposé aux travailleur(euse)s, tant par le gouvernement de droite, que par l'opposition socialiste, la Ligue de patrons (équivalent du Medef) et la Confédération générale de travailleurs grecs (GSEE, syndicat étatique et seule grande centrale du pays), a été la première victime de la révolte de la jeunesse universitaire ; sans doute la plus grande depuis les années 70.

440 départements universitaires occupés (après le vote de 60 000 étudiant(e)s), des dizaines de milliers de personnes dans la rue et des actions partout en Grèce, c'est la riposte au projet de loi présentée par le ministre de l'Éducation, qui multiplie les inégalités sociales dans l'éducation, et plus particulièrement dans le système universitaire. Cette loi prévoit l'établissement d'une limite de temps (dite V+2) pour l'acquisition d'un diplôme (ce qui de fait exclu les étudiant(e)s salarié(e)s de l'université), l'abolition de l'offre de livres gratuits pour les étudiant(e)s, le financement des universités sur des critères de productivité contrôlé par des managers, une restriction du droit d'asile universitaire (qui protège les campus des interventions policières) et la création de facs privées. Cette réforme n'est qu'un renforcement du caractère de classe du système d'éducation grec : 1 jeune sur 3 quitte le lycée dit général avant l'age de 15 ans pour suivre des cours d'apprentissage en lycée professionnel. L'enseignement universitaire est divisé entre les facs " suprêmes " (IES) et les facs " technologiques " (IET) qui jouissent de droits professionnels inférieurs ; et entre les diplômes des facs " suprêmes " il existe des inégalités puisque l'éducation grecque est fondée sur une surspécialisation anti-éducative et antihumaniste façonnée par le patronat. Tout ça pour que le chômage des jeunes s'élève à 27 %, sans compter les précaires et les dizaines de milliers de soldats (le service militaire reste toujours obligatoire chez nous).

La révolte étudiante est pour nous légitime et même exemplaire. Malgré les efforts de bureaucratisation du mouvement mis en œuvre par les Jeunesse communiste et certaines organisations d'extrême gauche, les assemblées générales, les comités de lutte et les coordinations locales de mobilisations restent toujours les forces puissantes dans la lutte.

Intervention libertaire
Les étudiant(e)s de l'Union syndicale libertaire (ESE), participent au mouvement, en défendant l'action et la démocratie directe et en luttant pour la radicalisation des revendications et des formes d'action. Notre force est particulièrement visible dans les facs technologiques (à Athènes l'ESE est la première force organisée dans la lutte des IET), et moindre dans les IES (nous existons sur cinq facs " suprêmes "). Nous exigeons l'égalité entre tous les diplômes, " suprêmes " comme " technologiques " et revendiquons un diplôme unique pour chaque branche scientifique. Nous exigeons aussi des services gratuits pour les étudiant(e)s, l'abolition de tous les programmes de recherche commandés par les entreprises, des allocations élevées pour les étudiant(e)s salarié(e)s et chômeur(euse)s et nous refusons toute privatisation de l'éducation.

Le gouvernement a récemment simulé un recul, puisqu'il a repoussé le vote au parlement au mois d'octobre, mais sans retirer la loi. Son hypocrisie est évidente et le jour même, les étudiant(e)s ont subit une nouvelle attaque répressive : coup de matraques, gaz chimique, bombes lacrymogènes, plusieurs arrestations et interpellations c'est le programme éducatif de tous les jeudis (jours de manifestations étudiante). Nous exigeons une amnistie pour toutes les victimes de cette répression étatique et nous résistons à la criminalisation du mouvement social.

L'ESE appelle les syndicats à déclarer une grève interprofessionnelle pendant les prochains jours de mobilisations. Les étudiant(e)s sont dans la rue en tant que futur(e)s salarié(e)s. Ils et elles luttent pour leur droit au travail et pour leurs droits de travailleur(se)s. C'est aux syndicats de suivre les travailleur(se)s qui sont déjà dans la rue et d'exprimer leur solidarité concrète. Étudiant(e)s et salarié(e)s, c'est toutes et tous ensembles qu'on va gagner

Yannis Androulidakis, coordinateur international de l'ESE

Alternative libertaire a participée, aux côtés de la CNT, la CGA, la FA, Sud étudiant et des JCR, à plusieurs actions de solidarité avec la lutte des étudiant(e)s en Grèce et face à la répression qui s'abat sur le mouvement social (de nombreuses arrestations, un manifestant passé à tabac par les flics s'est retrouvé dans le coma…).

Les 13 et 20 juin des rassemblements se sont tenus devant l'ambassade de Grèce à Paris, et l'Office du tourisme grec a été occupé quelques heures à l'issue du rassemblement du 13 juin.

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alex

Le combat que fait le gouvernement pour la reorganisation des ecoles superieurs et universitaires et un combat plus que necessaire

Le niveau des T.E.I sont d une simpliciter et souvant demoder ,dans le secteur de la communication et informatique le niveau date d une decade anterieur du surtout aux professeur qui ne suivent pas des seminaire de perfectionnement vis avis des realiter actelle de la demandent du marcher ,resultat des diplomes inadaptees sur le marche de l emploie

Idem pour les universiters ou les etudiant sont surent de terminer quoi qu ils arrivent leurs etudes et avoir leurs diplomes : le systems ici est on ne peut pas perdre une annees meme si ont ne passe pas un examen ,on arrive tous en derniere annee et la si on doit des examens des annees anterieures on les passent meme si il faut 10 ans pour tous les reussirs ,il n y a pas d echec ici tu rentres a l unifs t es sur d avoir ton diplome un jour, tu n as qu a passer tes examens des quatres annees d etudes en autant d annee que tu veux

Etant donner que l echec n existe pas a l universiter et qu ont peut finir quant on veut ,vous voyer ou est le niveaux des etudiants

J ai un copain qui vient de finir le droit a 28 ans ,dix ans qu il etait inscrit a l unif ,si il trouve un boulot dans son secteur avec ses conaissances" oublies"ca seraient un vrais miracle car il ne se souvient presque de rien et ce n est pas le seul

Sans parler des grecs qui n ont pas reussit a passer dans une ecole superieure en grece qui etudient en roumanie ,en bulgarie,en serbie,en russie et qui donnent un examen en Grece pour valider leur diplome, des diplomes souvent acheter ou a niveau mediocre

Voila le constat du gros problemes que rencontre les diplomes des ecoles superieurs en Grece soit ils ont un niveau tres faible soit tres ou trop specialiser dans une petite partie d un secteur :comme c est le cas dans la medecine ou un genecologue est incapable de faire une piquure a un patient et doit appeler une infermiere pour le faire{ ca c est du vecut avec ma femme},ou un pediatre qui a besoin toujours de l avis d un specialiste aurila ou dermatologue etc.. pour une toute petite allergie

Specialiser inadapter ou incapable voila le resultat du systeme educatif grecs que le gouvernement essaye de combattre en voulant creer des hautes ecoles independantes reconnus par l etat dans un but d arreter l exode des grecs a etudier a l etranger d autre part a actualiser l education aux demandes du marche

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Tue, 09/19/2006 - 19:10 Permalink
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alex

In reply to by Madalin

Madalin ,les grecs qui etudient en majoriter en Bulgarie ou en Roumanie sont ceux qui etait incapable de passer les examens d entree dans les unifs et ecoles superieurs grecque,la plus part d entre eux sont des enfants de bourgeois dont les parents veulent que leur progeniture soit diplome d ecole sup ou d unifs et inscrie leurs gosses dans les uifs ou ecoles superieurs ou le niveau et ou il est possible de corrompre les professeurs en contre part de monnaie trebuchante

Je n ai jamais dit qu en Roumanie ou en Bulgarie le niveau universitaire et ecole superieur est mediocre mais que certains etablissement connu qui ont une notoriete dans des affaires de corruption qui ont ete deja signale par different media que ce soit roumain,bulgare ou grec

Je sais tres tres bien que le niveau d etude en Roumanie est un niveau tres tres eleve ,la preuve avec vos medailes dans les Olympiades internationales de sciences qui se deroulent avec tous les ex pays de la CEI et de certain pays du bloc de l est ,une olympiade ou participe plus des pays qui ont une population de plus de 300 millions

Mais certaines derivent par le passe du par le systeme communiste avait encore la dent dure en Roumanie mais depuis que vous avait fait les pas et votre entree dans l U.E a fort combattu ces etablissement douteux et corruptable

Maintenant la Roumanie elle aussi fait partie de l U.E donc au fur a mesure les diplomes de l enseignement superieur ont un statut egal a ceux de l europe de l ouest mais il a fallu mettre quand meme de l ordre dans vos ecoles pour y arriver, du surtout a la facile corruption de certin membre proffesorale

Amicalement

Alex

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Wed, 02/28/2007 - 19:28 Permalink
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Madalin

In reply to by alex

Après tout,tu as un peu raison.Mais les universités roumains ont un niveaux tres élevé,nous avons des bons ingénieurs,chercheurs ,informaticiens,médecins etc.
Un peu du temps et la Roumanie réussira dans toutes les domaines.
Amicalement

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Wed, 02/28/2007 - 21:58 Permalink