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Association de malfaiteurs: Britanniques avec Mrs Blair et occupant militaire turc.

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Submitted by Th. Efthymiou on

Lu hier dans le Figaro cet article de Mme L. Marchand (aussi sur Le Figaro.fr)

[b]Les Britanniques achètent en masse des résidences secondaires. Une décision de la Haute Cour de Londres pourrait stopper cet engouement immobilier.[/b]

«NARCISSE», «Oasis du Sahara», «Eden», «Arc-en-ciel»... Les villas aux noms de rêve s'alignent sur le littoral, grignotant, hectare après hectare, les champs d'oliviers. Le nord de l'île d'Aphrodite, jusqu'alors épargné par la frénésie immobilière qui a bétonné le Sud, se couvre à son tour de complexes hôteliers et de résidences de luxe. La République turque de Chypre du Nord (RTCN) s'est transformée en eldorado pour les Britanniques. Les retraités s'offrent une maison secondaire avec piscine, cuisine intégrée et vue sur la mer pour 100 000 £.
«Nous avions écumé le sud de la France, la Costa del Sol et avions même pensé aux îles de la Barbade, mais tout était trop cher», raconte Corinna Hardie, ravie d'avoir quitté «Oxford où le coût de la vie devenait exorbitant», pour investir dans une petite maison avec son mari, pilote de rallye automobile.
Six mille Britanniques vivraient en RTCN tout ou partie de l'année. Les prix ont quadruplé en trois ans, mais restent toujours plus abordables que dans les stations balnéaires de Chypre, de l'autre côté de la ligne verte qui coupe l'île en deux.
Spéculation sur fond de réunification
Ce boom immobilier, qui dope l'économie locale, est une conséquence imprévue du plan Annan en 2004 : les spéculateurs ont misé sur une réunification de l'île orchestrée par les Nations unies. Le non des Chypriotes grecs au référendum a mis un coup d'arrêt à la réconciliation, pas à la construction. Mais la majorité de ces habitations est bâtie sur des terres grecques dont les propriétaires ont fui au sud, au moment de l'invasion turque en 1974.
Aujourd'hui, Chypre cherche à stopper cette «colonisation» britannique : une cour de Nicosie a condamné Linda et David Orams à démolir leur villa édifiée sur un terrain grec. «Nous l'avons achetée en toute bonne foi, mais la justice chypriote nous est tombée dessus, nous servons de test», déclarait, l'été dernier (1), la retraitée du Sussex, dépassée par les enjeux politiques de cette bataille judiciaire.
Le cauchemar du couple n'est toujours pas terminé : la partie grecque a porté l'affaire devant les tribunaux britanniques afin d'obtenir l'exécution du jugement. Et, mardi 18 juillet, les Orams, défendus par Cherie Blair, la femme du premier ministre anglais, comparaissaient en appel devant la Haute Cour de Londres.
Les propriétaires britanniques de la RTCN sont désormais suspendus à la décision des juges qui pourrait faire jurisprudence. «Ils sont effrayés», finit par concéder l'une d'eux, Suzan Buckley, entre deux gorgées de bière. Mais Serhat Özkuran, un promoteur aux activités florissantes, s'angoisse beaucoup moins : «Le gouvernement turc nous garantit que les terres ne seront pas rendues. De toute façon, c'est trop tard, car il y a trop d'Anglais ici.»
Les partisans de cette politique du fait accompli rappellent que la partie grecque s'est également approprié les terrains turcs dans le Sud. L'administration nord-chypriote continue donc d'encourager la venue d'étrangers en délivrant des titres de propriété sans valeur en échange d'une commission, 6% du prix de l'habitation. En cas de règlement du conflit chypriote, ces «colons» européens seront plus difficiles à déloger que les paysans d'Anatolie installés par la Turquie.

(1) M. et Mme Orams refusent de s'exprimer tant que l'affaire n'est pas définitivement terminée.

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Bravo les Anglais! Vos bases militaires de "la route des Indes" et du canal de Suez (qui ne sont plus britanniques) sont en "zone grecque" et vous achetez sciemment des biens obtenus par une invasion, une épuration ethnique!

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