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666... et dans la ville de Socrate encore !!!

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Submitted by Th. Efthymiou on
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La date 6-6-6 (6, du VIème mois de l'an ...6- demain...) serait maléfique, puisqu'elle est le 666, marque apocalyptique de la Bête... pour certains.
Ce nombre est dans l'Apocalypse de Jean, écrite à la fin de sa vie, en grec alexandrin, le dernier livre du Nouveau Testament.
Il y a une: "[u][i][b]hexakosioihexekontahexaphobie[/b]"[/i][/u]:

"Ap13.11 Alors je vis monter de la terre une autre bête. Elle avait 2 cornes comme un agneau, mais elle parlait comme un dragon.
Ap13.12 Tout le pouvoir de la 1ère bête, elle l'exerce sous son regard. Elle fait adorer par la terre et ses habitants la 1ère bête dont la plaie mortelle a été guérie.
Ap13.13 Elle accomplit de grands prodiges, jusqu'à faire descendre du ciel, aux yeux de tous, un feu sur la terre.
Ap13.14 Elle séduit les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui est donné d'accomplir sous le regard de la bête. Elle les incite à dresser une image en l'honneur de la bête qui porte la blessure du glaive et qui a repris vie.
Ap13.15 Il lui fut donné d'animer l'image de la bête, de sorte qu'elle ait même la parole et fasse mettre à mort quiconque n'adorerait pas l'image de la bête.
Ap13.16 A tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle impose une marque sur la main droite ou sur le front.
Ap13.17 Et nul ne pourra acheter ou vendre, s'il ne porte la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom.
Ap13.18 C'est le moment d'avoir du discernement: Celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête, car c'est un chiffre d'homme: et son chiffre est 666." (traduction oecuménique)

Les scholiastes chrétiens, pensent qu'il se réfère à Néron et à Domitien (qui déporta Jean d'Ephèse au bagne de l'île de Patmos), exterminateurs des premiers chrétiens.
Pour d'autres, 666 est le chiffre de l'Antéchrist.

On y trouve aussi le chiffre 7, évocateur de perfection...Les Sept Eglises, les Sept Sceaux, les Sept Trompettes, les Sept Signes, les Sept coupes...

Dire qu'on va "manifester" là où Socrate marchait et parlait. Dommage que Diogène, Pontique de Sinope, ne soit plus là pour leur dire ce qu'il en pense!
Nous sommes sortis du Moyen-Âge, parait-il.

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Gisèle

pour contrecarrer les "forces du mal" 2000 chrétiens (évangélistes) hollandais tiendront "a violent day of worship" aujourd'hui le 6/6/2006!!(voir article dans BBC news headlines)..ces memes évangélistes qui font du prsélytisme dans le monde entier..(voir dossier revue Hérodote(il y a qq mois..) merci d'éveiller notre curiosité intellectuelle..)

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Tue, 06/06/2006 - 10:27 Permalink
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jean-baptiste

Les Apocalypses

Les écrits apocalytiques n'évoquent pas la fin du monde, mais la "fin des temps"c'est-à-dire la fin des tribulations historiques annoncées par l'apôtre Paul:"Quand tout royaume et toute puissance seront détruits, le Fils remettra le le royaume à à Dieu le Père."(I Corinthiens,XV 24). Par Fils, il faut entendre le Fils de l'Omme, l'Adam, c'est-à-dire l'humanité, quintessence de l'homme, car l'Apocalypse, c'est la Révélation, le processus qui mène à la réalisation de soi.
Les temps sont les cycle mentaux colectifs et in dividuels, de la naissance à la mort, symbolisés par le labyrinthe, image projetée sur le plan existentiel des deux figures géométriques qui concrètisentle mouvement, donc l'Energie: la spirale, telle celle es hgalaxies, et l'hélic, comme celle, double, de l'ADN.
Comme Thésée, il fut parecourir sans s'égarer le labyrinthe inscrit dans un carré, le plan terrestre ,pour tuer le Minotaure, image de l'ego, le "prince du siècle",qui se nourrit de la cair des humains. "Le jugement ser aporté qui lui ôtera la puissance, et il sera détruit et dispersé pour l'éternité", dit Daniel (VII,26). Mais à Naxos, Thésée abandonna Ariane, la Dame Blanche, allégorie de la conscience,et fautre d'être guidé par a Vierge, il n'entra pas dans le labyrinthe inscrit dansun cercle, le plan
de l'esprt, afin deparvenir, en son centre à la fin des temps.
L'île de Naxos symbolise la quête du royaume terrestre, tandis que dans l'île de l'Esprit"appelée Pathmos",écrit Jean, "je me suis trouvé dans le Souffle, au jour de YHVH, et j'ai entendu derrière moi une grande voix comme celle d'un sophar...Je me retourne pou voir la voix qui m'a parlé. M'étantretourné, je vois sept lampes d'or...(Bble Chouraqui, ed.Desclée de Brouwer).
Ce retounement c'est l'antique "conversion du regard" qui met fin aux temps, c'est-à-dire aux cycles du mental. Comment le décrire autrement que par des images de cataclysmes, puisqu'il fait disparâitre l'espace-temps?
De très nombreux textes taditionnels décrivent ces cycles mentaux qui s'élèvent par un mouvement en hélice jusqu'au plan céleste, le "royaume qui n'est pas de ce monde" évangélique. Si chacun se termine par a destruction,c'est pour permettre une renaissance sur un autres plan.
Les Pûranas, receuil indien de "récits des temps anciens", utilisant la métaphore des des cycles cosmiques poursig nifier l'iniversalité ds temps, complété par ds cycls historiques. Ces innombrables légendes populaires rédigées en sanscrit chiffrent la durée d'un univers à "cent années de Brahmâ", par analogie avec la durée de la vie humaine estimée à cent ans, ce qui représente des dizaines de millions d'années "humaines". Selon l'un de ces récits, cette durée comprte quatorze époques, que l'on peut assimiler aux éres naturelles,du primaire au quaternaire , puis aux âges, de l'âge d'Or à l'âge du fer jusqu'auretour del'âge d'Or, et aux éres spirituelles, comme les éres chrétienne et musulmane.
Le genre humain actuel serait le septième des quatorze qui devraient se succéder sur terre, le sixième ayant péri dans un déluge. Visnu s'incarna dans un poisson et ordonna à un sage, Satyavrata, de construire un bateau et d'y accueillir des spécimens d chaque espèce animale et végétale et quelques sages; il lui remit un recueil des textres sacrés, les Vedas, pour que l'humanité à venir, sur cette base, surpasse la précédente en sagesse, selon la loi ds cycles universels.
Cette septième huanité devrait disparâite non dans un dluge, mais par le feu. Nombre d'exègètes se sont efforcés et tententencore de calculker la date de ce Jugement Dernier indien... En quoi il ne faut évidemment pas les suivre cr l'étude littérale des légendes et textres sacrés n'a aucun sens. Ces npmbres ont une valeur symbolique qui doit tout à la numérologie et rien à l'arithmétique!
Ces récits sont ornés de contes initiatiques destinés à émerveiller l'auditoire. Si on se référe àleur sens exotérique, on peut y voir un eflet de l'hisytoire de la vie ur la planète; ainsi la sixième humanité pourrait être l'homme de Cro-Magnon, qui occupait toutes les terres quand Homo Sapiens était très minoritaie. Une autre interprétation , qui ne contredit pas la précdente, considère que ces textes fabuleux retracent susune forme ésotérique le parcours de chaque être humain, depuis la conceptoion, frme de vie élémentaire qui se développe en devenant oujours puscomplexe. Elle assimile l'arche salvatrice au ventre marernel qui abrite le nouveau-né passant par tous les satdes de la vie végétale puis animale et ayant en lui unSage qui passède la Connaissance, figuré par les Védas.La naissance en fait un "sauvé des eaux", perdues lors de l'accouchement. L'âge d'Or serait celui de l'enfance innocente, "l'ange à face humaine" du Tetramorphe christique, représenté par l'évangéliste Mathieu. Puis vi

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Tue, 06/06/2006 - 13:10 Permalink
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jean-baptiste

Les Apocalypses

Les écrits apocalytiques n'évoquent pas la fin du monde, mais la "fin des temps"c'est-à-dire la fin des tribulations historiques annoncées par l'apôtre Paul:"Quand tout royaume et toute puissance seront détruits, le Fils remettra le le royaume à à Dieu le Père."(I Corinthiens,XV 24). Par Fils, il faut entendre le Fils de l'Homme, l'Adam, c'est-à-dire l'humanité, quintessence de l'homme, car l'Apocalypse, c'est la Révélation, le processus qui mène à la réalisation de soi.
Les temps sont les cycle mentaux collectifs et in dividuels, de la naissance à la mort, symbolisés par le labyrinthe, image projetée sur le plan existentiel des deux figures géométriques qui concrètisentle mouvement, donc l'Energie: la spirale, telle celle des galaxies, et l'hélice, comme celle, double, de l'ADN.
Comme Thésée, il faut parcourir sans s'égarer le labyrinthe inscrit dans un carré, le plan terrestre ,pour tuer le Minotaure, image de l'ego, le "prince du siècle",qui se nourrit de la chair des humains. "Le jugement sera apporté qui lui ôtera la puissance, et il sera détruit et dispersé pour l'éternité", dit Daniel (VII,26). Mais à Naxos, Thésée abandonna Ariane, la Dame Blanche, allégorie de la conscience,et faute d'être guidé par la Vierge, il n'entra pas dans le labyrinthe inscrit dans un cercle, le plan
de l'esprt, afin deparvenir, en son centre à la fin des temps.
L'île de Naxos symbolise la quête du royaume terrestre, tandis que dans l'île de l'Esprit"appelée Pathmos",écrit Jean, "je me suis trouvé dans le Souffle, au jour de YHVH, et j'ai entendu derrière moi une grande voix comme celle d'un sophar...Je me retourne pour voir la voix qui m'a parlé. M'étant retourné, je vois sept lampes d'or...(Bible Chouraqui, ed.Desclée de Brouwer).
Ce retounement c'est l'antique "conversion du regard" qui met fin aux temps, c'est-à-dire aux cycles du mental. Comment le décrire autrement que par des images de cataclysmes, puisqu'il fait disparâitre l'espace-temps?
De très nombreux textes traditionnels décrivent ces cycles mentaux qui s'élèvent par un mouvement en hélice jusqu'au plan céleste, le "royaume qui n'est pas de ce monde" évangélique. Si chacun se termine par a destruction,c'est pour permettre une renaissance sur un autres plan.
Les Pûranas, receuil indien de "récits des temps anciens", utilisant la métaphore des cycles cosmiques pour sig nifier l'universalité des temps, complété par ds cycles historiques. Ces innombrables légendes populaires rédigées en sanscrit chiffrent la durée d'un univers à "cent années de Brahmâ", par analogie avec la durée de la vie humaine estimée à cent ans, ce qui représente des dizaines de millions d'années "humaines". Selon l'un de ces récits, cette durée comprte quatorze époques, que l'on peut assimiler aux éres naturelles,du primaire au quaternaire , puis aux âges, de l'âge d'Or à l'âge du fer jusqu'auretour del'âge d'Or, et aux éres spirituelles, comme les éres chrétienne et musulmane.
Le genre humain actuel serait le septième des quatorze qui devraient se succéder sur terre, le sixième ayant péri dans un déluge. Vishnu s'incarna dans un poisson et ordonna à un sage, Satyavrata, de construire un bateau et d'y accueillir des spécimens de chaque espèce végétale et animale et quelques sages; il lui remit un recueil des textres sacrés, les Vedas, pour que l'humanité à venir, sur cette base, surpasse la précédente en sagesse, selon la loi ds cycles universels.
Cette septième humanité devrait disparâite non dans un déluge, mais par le feu. Nombre d'exègètes se sont efforcés et tentent encore de calculer la date de ce Jugement Dernier indien... En quoi il ne faut évidemment pas les suivre car l'étude littérale des légendes et textes sacrés n'a aucun sens. Ces nombres ont une valeur symbolique qui doit tout à la numérologie et rien à l'arithmétique!
Ces récits sont ornés de contes initiatiques destinés à émerveiller l'auditoire. Si on se référe àleur sens exotérique, on peut y voir un r eflet de l'histoire de la vie sur la planète; ainsi la sixième humanité pourrait être l'homme de Cro-Magnon, qui occupait toutes les terres quand Homo Sapiens était très minoritaire. Une autre interprétation , qui ne contredit pas la précédente, considère que ces textes fabuleux retracent sous une forme ésotérique le parcours de chaque être humain, depuis la conception, forme de vie élémentaire qui se développe en devenant toujours pluscomplexe. Elle assimile l'arche salvatrice au ventre marernel qui abrite le nouveau-né passant par tous les sades de la vie végétale puis animale et ayant en lui un Sage qui possède la Connaissance, figuré par les Védas.La naissance en fait un "sauvé des eaux", perdues lors de l'accouchement. L'âge d'Or serait celui de l'enfance innocente, "l'ange à face humaine" du Tetramorphe christique, représenté par l'évangéliste Mathieu. Puis viendrait l'homme naturel,, le Taureau, attribut de Luc, puis l'homme psychique, le Lion de Marc, et l'homme esprit, l'Aigle, Jean l'évangéliste. A chaque étape de ce cheminement, le Fils de l'Homme gagnerait en humanité jusqu'à la destruction par le feu, symbole universel du Logos, c'est-à-dire par la mort du corps-mental et la disparition de Mâyâ, l'illusion, dans les Langues de Feu divines.
Ce chemin, les textes indiens le figurent par les Pâtâla (cycles souterrains)un labyrinthe semblable à l'enfer de Dante, qui a la même symbolique.
Chaque être humain le parcourt à partir du premier cercle, le plus profond, celui de la première humanité, sy mbolisé par Saturne, pour parvenir au septème cercle, figuré par la lune, l'âge du genre humain actuel, le kali-yuga (âge sombre),l'âge du fer, dont la fin approhe avec l'entrée dans l'ère du Verseau.
Les sept étapes suivantes, symblisées parles Svarga(sphères célestes), en parfaite symétrie avec les cercles souterrains, mènent de la Lune à Saturne puisque selon les sentences d'Hermès Trismégiste gravées sur la Table d'Emeraude, "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas". L'homme microcosme est l'image du Macrocosme, et tout comme l'arbre séfirotique de la Kabbale se retrouve en lui, chacun de ses chacras correspond à l'un des cercles inférieurs qu'il doit s'efforcer de gravir "en séparant le subtil de l'épais, doucement et avec une grande industrie" dit le Trimegiste.
Au point haut de la remontée vers la conscience, Joachim de Flore, dans son commentaire de l'Apocalypse, écrit qu'il est possible de rompre le Septième Sceau afin d'ouvrir le Grand Livre du Monde et d'y lire las Mystères révélés par sa lecture. Alors "un Sabbat, ou repos de mille ans sera accordé". Mille ans est synonyme d'illimité dans le temps; ce repos dure autant que l'existence ,car c'est celui de l'esprit. Cependant, si une défaillance conduit à renoncer au Sabbat perpétuel, "les mille ans seront écoulés et Satan(ego) sera délié".

C'est cette voie symbolique que toutes les traditions du monde évoquent par des récits allégoriques afin que chacun accède à sa Réalisation personnelle. Mais leur lecture exotérique conforte les peurs et les superstitions, ce dont profitent les "prophètes de malheur" pour dominer les esprits faibles.
Ces légendes initiatiques ne s'inscrivent pas dans l'Histoire, il ne faut pas donc pas y chercher des faits et des dates; ils évoquent par des images poétiques la marche de l'homme vers l'accomplissement de son humanité.

Yann Leheran
(article paru dans la revue"Monades",Cultures,Spritualités et Tradition
Mars- Avril 2003)

Editions MONADES, 13 chemin du Bois des Arpents 7886O St Nom La Bretèche

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Tue, 06/06/2006 - 13:39 Permalink