À l'occasion du week-end pascal en terre orthodoxe, les appels à la trêve en Ukraine semblent rester lettre morte, notamment à Marioupol. En cause : un persistant dialogue de sourds entre Kiev et Moscou.
Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis s'est dit vendredi 18 mars prêt à reconstruire la maternité de Marioupol, ville assiégée dans le sud de l'Ukraine, qui a été bombardée il y a quelques jours.
Sans être partie prenante de la guerre, la Grèce se trouve directement concernée par l'invasion russe. Le sort de la minorité grecque qui vit dans le sud de l'Ukraine - environ 100 000 personnes - inquiète particulièrement Athènes.
Ivan Savvidis, le propriétaire gréco-russe du PAOK Salonique, propose d'héberger gratuitement des réfugiés grecs venant d'Ukraine dans son complexe hôtelier de luxe, selon les médias locaux.