Alors qu'il tentait de traverser la rivière Evros, qui marque la frontière entre la Turquie et la Grèce, avec trente-huit compatriotes, le 17 avril, M. A., un jeune Syrien, est repéré par les gardes-frontières turcs.
Une ONG grecque a accusé Athènes mercredi 20 avril d'abandonner des dizaines de migrants, dont plusieurs enfants, bloqués sur le fleuve Evros à la frontière avec la Turquie.
Une cinquantaine d'organisations non gouvernementales ont critiqué jeudi la «» des demandeurs d'asile dans des camps de Grèce, un an jour pour jour après l'incendie du camp de Moria sur l'île de Lesbos.
La « fin de Moria », le plus grand camp d'Europe à Lesbos rendu tristement célèbre pour ces conditions de vie insalubres, annoncée par le gouvernement conservateur grec, n'a pas été saluée par les ONG. Au contraire.