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7 avril 1614, Dominikos Htéotokopoulos "el Greco" meurt à Tolède

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Submitted by Thomas Efthymiou on
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Ce jour est mort (ayant préparé ses funérailles) un des grands peintres d'Espagne, un Crétois né 73 a. auparavant à Fodélé, village à 5 km. à l'ouest d'Hiraklion.
Les étapes de sa vie sont à peu connues.
A sa naissance, en 1541,il y a 88 a. que Cons/nople est tombée. les Crétois sont sujets vénitiens. Henry VIII regne en Angleterre, les Turcs occupent Buda et la Hongrie, Calvin est à Genève, Jacques Cartier essaye de coloniser le Canada.
De la jeunesse de Théotokopoulos reste l'icone de la "Dormition de la Panagia" identifiée dans un monastère de Syros.
Dominikos part à 26 a. à Venise, y travaille comme peintre (on l'a dit aussi sculpteur et architecte) et côtoie le Titien.
Quatre ans après, il va à Rome, où il restera jusqu'en 1576. Il devient Domenico Greco, et est victime d'une cabale pour avoir critiqué le "Jugement dernier" de Michel-Ange, ce qui le chasse du palais Farnèse.
Après un bref séjour à Madrid il s'installe, en 1577, à Tolède, jusqu'à sa mort.
En 1852 il y fut interprète, devant l'Inquisition, pour un Crétois accusé d'être devenu maure (musulman).
Toutes ses oeuvres étaient signées en grec, avec parfois après son nom "kreis" (crétois).
On dit qu'il était d'une grande culture, très procédurier, et de grande dévotion. On a dit que ses modèles étaient les fous d'un asile voisin.
Il eut un fils, Jorge-Manuel.
Ce peintre "manièriste", "ivre de Dieu et de crépuscule", fut oublié et "maudit" jusqu'à la fin du XIX°s. Au XX°s., Cézanne, Matisse, Picasso le redécouvrirent: son art "privilégiait la sensation sur la représentation".
Sa seule toile "grecque" est mythologique: Laocoôn, prètre troyen, combat les serpents, avec un fils debout et l'autre tué, une femme à deux têtes (toile non terminée ou symbole?) a un visage vers Tolède (et non Troie) à l'occident, le cheval de Troie sous ses murs, et l'autre vers l'orient? le passé? la Troade? La légende disait que Tolède fut fondée par des réfugiés troyens...
Kazantzakis le Crétois a intitulé son autobiographie "Anaphora s'ton Greco" (Lettre -plutôt "rapport" au Gréco) à lire...

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Vahlas Yannis

:) Bon résumé de ce grand peintre "atypique" de la Renaissance. A noter son prénom, tel qu'il signe sur ses toiles : Doménicos.
En Crète s'appelait-il KYRIAKOS, avant de quitter son pays ?
Ou est-ce l'influence vénitienne qui avait introduit en Crète, les prénoms latins.
Peut-on insérer, ici, des images (en jpg ?) pour des réproductions de ses œuvres ?
Y. Vahlas

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Παρ, 04/08/2005 - 17:05 Μόνιμος σύνδεσμος
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Thomas Efthymiou

Σε απάντηση του από Vahlas Yannis

Agapité Iôanni!
Il est possible que les Théotokopoulii soit passés à la religion romaine de l'occupant vénitien, et qu'ils aient fait baptiser leur enfant avec un prénom latin. Peut-être que lui-même a traduit un Kyriakos en Doménikos pour simplifier ou même, à Madrid pour ne pas passer pour un "schismatique" et "hérétique" parce que chrétien grec orthodoxe. Ce n'était pas une façon d'être facilement accepté pour des commandes de sujets religieux au pays de l'Inquisition...je nen sais rien.
Il est surprenant qu'il ait totalement abandonné la technique byzantine et qu'on n'aie qu'une seule icône qui puisse lui être attribuée. De plus elle était à Syros où sont de nombreux "frangolévantinii"...

PS De nombreux Grecs diasporiques donnaient ou donnent encore des prénoms "un peu déviés" : je connais des Henri baptisés Aristidis, des Lambert baptisés Lampros, comme aujourd'hui il y a de plus en plus de Yannis en fait Younès de parents arabomusulmans de France, et qu'un ami de lycée était Maurice sur la papier et Mo¨se-Moshé chez lui.

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Τετ, 04/20/2005 - 00:08 Μόνιμος σύνδεσμος