Un débat qui mérite d'être posé sans tabous et avec un parler franc est nécessaire me semble-t-il.
La Grèce ne connait ce problème que depuis le début des années Quatre-vingt-dix et ce avec la chute du bloc communiste.
Un pays comme la Grèce nullement préparé à une politique immigrationniste se retrouve avec environ deux millions et demi d'étrangers sur son sol .Un bon nombre étant des illégaux sans papier ou en attente de régularisation.
La politique d'insertion ne fait que commencer dans notre pays avec des résultats qui n'apparaîtront que dans deux ou trois décennies.
Le facteur culture et identité nationale est très important et bien retenu compris par les autorités grecques.
La grande erreur que commirent des pays comme la France ,la Belgique et autres fut d'ignorer ce paramètre en misant uniquement sur une intégration socio-économique à la républicaine.
Ce modèle est un échec dans une grande échelle et pas besoin de photos pour voir ce qui se passe dans nos banlieues..
Je pense que la Grèce à la chance se tirer les leçons et de prévoir une politique autre .
Le peuple grec a toujours été un peuple hospitalier et de bon coeur.En grec existe un terme dificillement traduisible :Filotimo.
Le grec a une conscience nationale et une identité culturelle ce qui me fait dire que beaucoup d'immigrés en Grèce trouvent leur équilibre sur un plan culturel.
C'est peut-être là notre force de philosophie qui empêchera la création de communautés parallèles.
Car effectivement ,le socle grec est encore solide.
Un peuple ayant une forte culture aura toujours un rôle actif à jouer.
Après tout , ne sont-ce pas nos ancêtres qui disait :"Là ou tu vis est ta patrie?".
La grande erreur commise dans nos pays des brumes du Nord,fut exactement l'abandon de ce travail culturel au nom du bien-être économique et social.
C'est très important ,j'en conviens .
Mais un peuple sans mémoire et sans traditions est un peuple mourant.
Σε απάντηση του Il faut faire la distinction από Christos
Re: Il faut faire la distinction
Donc, selon ta vision ultra manichéenne de la situation, il y aurait d'un côté les "gentils" que l on surnomme les "expatriés", qui ont des attaches sentimentales avec le pays dans lequel il viennent alléger leur lourd portefeuille, et d'un autre côté les "méchants", soit les "immigrés" dénués de tout sentiment qui viennent dans l'unique but de "s'alourdir" le portefeuille? ces gens là sont donc, selon toi, destinés a ne pas s intégrer puisque n aimant le pays, étant venu seulement pour l'exploiter et récolter les fruits de leur travail??
je t avoue que j ai un peu peur de comprendre ce que tu essayes de prouver en établissant cette distinction....
plus simpliste comme vision tu meurs!
par contre, je suis d accord avec toi sur le fait que l'on peut vivre quelque part sans que cela soit pour autant notre patrie : sauf que l explication que je fournis moi, c est que cela dépend pour moitié de la volonté et de la liberté de l'individu d'en faire ou non sa patrie (en faisant ou non le plus d'efforts possible pour assimiler la culture locale, sans pour autant renoncer forcément à tout ou partie de la sienne); l'autre moitié du "boulot" devant être réalisé par la population locale. Il n y a pas de secrets, sans accueil et receptivité à la différence, il n y pas d'intégration possible et l'on court tout droit vers ce qui s'est produit en France et dans d autres pays. Donc, comme la très justement écrit Agamnemnon, j'espère également que la Grèce va se servir de ces exemples pour éviter la ghettoisation et le communautarisme!
A +
Σε απάντηση του Re: Il faut faire la distinction από Vinz
Re: Il faut faire la distinction
Il faut quand-même faire un discernement entre immigrés intra-européen et extra-européen.
Lorsqu'un suédois ou un portuguais émigre en Grèce ou en Ialie, bien sûr qu'il a besoin d'un temps pour s'acclimatiser.
Le problème ici est plus d'ordre de routine quotidienne et non d'ordre religieux ou culturel.
Nos racines sont communes ainsi que notre philosophie de vie.
Le grand problème est l'immigration extra-européenne qui envahit notre continent et impose par le nombre et la natalité forte une communautarisation de facto.
Regarder ce qui se passe en Grande-Bretagne et en France .Un Français qui habite à Athènes depuis des décennies est plus grec que les autres.
Un africain ou un asiatique a plus de difficultés à embrasser notre vie.
Alors que faut-il faire ?
Ne pas laisser du terrain et leur faire bien comprendre que l'Europe n'est pas un Eldorado melting pot mais un continent avec des peuples enracinés dans leur terre ancestrale.
Σε απάντηση του Re: Il faut faire la distinction από Agamemnon
La solution de facilité selon moi
est de taxer les gens qui font des constats simples de manichéistes.
Il y a-t-il une autre explication à l'immigration des albanais des serbes des russes et ukréniens en Grèce?
Et même les gens qui cherchent asile sont à la recherche de meilleures conditions financières.
Les Albanais n'émigrent pas en Grèce parce que le paysage est beau est qu'on peut s'y baigner facilement...
Σε απάντηση του La solution de facilité selon moi από Christos
Re: La solution de facilité selon moi
Et comment veux tu que ces gens là s'intègrent ou fassent des efforts s'ils sentent dès le début qu'ils n'ont que des gens comme toi (méprisant) en face d'eux?? même si je suis persuadé que tu as plus de connaissances que moi sur le sujet, je trouve que tu généralises beaucoup trop.
Personnelement, je suis français et suis venu m'installer en Grèce avec ma famille en 1990 (je n'avais alors que 6 ans) jusqu en 95 et y retourne depuis tous les étés.
Bref, le fait est que, d apres ce dont j ai pu m'apercevoir et d'apres ce que mes parents m'ont raconté (leurs véritables amis étaient grecs/chypriotes/ou franco-grecs) , les "expatriés" francais aiment le pays certes, mais se sont souvent conduit comme s'ils étaient de véritables rois, souffrant probablement de complexe de supériorité...un comportement pas très en adéquation avec la notion de respect que leur situation pouvait induire envers le pays et les gens de ce pays qui leur étaient tout aussi étranger qu'à d'autres.
Cet exemple, qui ne concerne bien entendu pas tous les expatriés francais présents en Grèce, vient juste souligner le fait qu'il existe (comme partout) des nuances. C'est pourquoi j'ai beaucoup de mal à tolérer tes propos quand tu mets dans le meme sac tous les albanais, tous les serbes, tous les polonais etc...
Et pour moi, la solution de facilité est de se "défiler" en ne commentant qu'un simple mot (manichéen) et non pas sur le reste (je concois que cela est peut etre a tes yeux digne du plus petit intéret).
Re: L'intégration des étrangers dans la société grecque.
Le problème en Grèce en ce qui concerne l immigration est que les gouvernements grecs n ont pas développé une politique d immigration pour gérer l arrivée prévisible d immigrés. Les immigrés en Grèce n existent pas que depuis la chutte des régimes de l Europe Centrale et Orientale. Les Polonais immigrent en Grèce depuis la fin des années 70, les Philipinnais, Sri-Lankais et Pakistanais aussi. Les gouvernements grecs auraient du avoir développé une politique d immigration, comme ils auraient du développer une politique industrielle, une de recherche et d innovation etc. Et puis l église, comme toute église, est une source d intolérance qui fanatise les Grecs contre l étranger.
D autre part lorsque l on part dans un pays étranger pour y rester (et même pour faire du tourisme) on a des obligations envers le pays d accueil, son peuple et envers soi-même et on a un rôle à jouer.
L obligation envers le pays d accueil est de respecter les lois, l environnement et l ordre existant général, que cela nous plaise ou pas. S il ne nous plaît pas on n a à aller ailleurs où ça nous convient mieux
L obligation envers les gens est de respecter leurs habitudes et coutumes, de rendre sien tout ce que la société d accueil a de positif (c est au bénéfice de l immigrant) et de s adapter à leur mode de vie pour être intégrer dans la société, car il est inacceptable d altérer la société qui nous accueille.
L obligation envers soi-même est de ne pas perdre sa culture (sans vouloir l imposer au pays d accueil), mais d essayer de la faire connaître au peuple qui nous accueille, en tant qu échange culturel. On prend ce qui est bien de la culture du pays qui nous accueille et lui fait connaître notre culture pour qu il en prenne aussi tout ce qui lui semble intéressant et pour qu il puisse comprendre nos particularités.
En somme quand on va dans un pays étranger on doit s y adapter, mais on ne change pas, on n oublie pas sa propre culture qui est la résultante du pays où on a grandi, du pays où nos parents on grandi et de nos expériences personnelles. On doit se confondre avec le peuple d accueil mais sans perdre sa personnalité.
Je fais, pour des raisons professionnelles et par plaisir, des séjours plus ou moins longs dans plusieurs pays d Europe, d Afrique et d Asie et les 4 membres de ma famille vivent dans 4 pays différents et je n accepte pas que l on altère le pays auquel on se trouve. J ai u comportement asiatique en Asie, Africain en Afrique, Nord Africain en Afrique du Nord, je transmets ce que les gens veulent bien recevoir et je respecte leur vie sans les critiques qui émanent des complexes de supériorité ou d infériorité et du fait que l on ait mal dans sa peau. Et comme ça on est partout bien accueillis et on peut influencer les société pour qu elles aient l esprit ouverts et accueillant et de voir l étranger comme une source de culture et non comme un intrus.
Σε απάντηση του Re: L'intégration des étrangers dans la société grecque. από damigemm
Re: L'intégration des étrangers dans la société grecque.
damigemm a écrit:
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> comme toute église, est une source d intolérance
> qui fanatise les Grecs contre l étranger.
Je ne pense que l'Eglise soit la seule source d'intolérance.Le grec dans son DNA est comme tout peuple qui s'aime et qui se respecte toujours méfiant de "l'autre."
Cette considération "barbare" de l'étranger date depuis l'antiquité.
Lorsque l'église soumet l'équation :
HELLENISME=ORTHODOXIE ,bon il est vrai que ça me fait rire un peu.
Je ne peux pas tout critiquer dans l'église car certaines choses me paraissent positives , comme les aides philanthropiques aux plus démunis également envers les étrangers résidant en Grèce.
Comme dans tous les domaines,il ya des bons et des moins bons.
c'est à la grèce de défendre sont intérêt national
je suis surpris par certaines remarque sdu style : "il y a beaucoup de grecs à l'étranger donc les grecs doivent accepter tous les immigrés sur leur sol"; je remarque d'abord les grecs accueillis à l'étranger vivent rarement dans les pays d'où proviennet les immirgés vivant en grèce, dès lors je ne vois pas qu'il y ait lieu à "réciprocité"; et puis ce genre d'argiments ne prend pas au sérieux le phénomène de l'immirgation et les challenges qu'il pose.
Une fois que les immigrés sont présents, comment doivent ils s'intégrer?
Je pense qu'il faut à tout prix éviter la formation de communautés politiques d'immigrés : la préservation de l'identité d'origine est à mon avis un droit personnel, qui se joue au niveau des individus ou des communautés d'individus, mais pas en tant que fait politique
c'est d'ailleurs l'avis de gens comme le président de sos racisme en france, qui refusent l'exacerbation du fait communautaire
il faut cesser de voir les immigrés comme des gros bolcs qu'on intègre en bloc et qui seront encore rpésents en tant que bloc dans 50 ou 100 ans, mais comme des individus avec lesquels doit se créer un lien direct avec la Grèce : c'est quand l'immirgé se considère comme défenseur du pays qui l'accueille et comme participant à la défense des intérets de ce pays, qu'il est intégré
on voit trop l'intérgation commeun phénomène centré sur les immigrés, ce qui à mon avs est une injure etles transforme en assistés politiques
je pense qu'il faut voir l'intégration aussi d'un point de vue centré sur la cohésion du pays d'accueil. Ce n'est que si l'immigré n'est pas perçu comme un danegr pour la cohésion du pays que le racisme peut être combattu.
mais je pense aussi qu'une intégration des immigrés passe par un contrôle de l'immigration : il ne peut y avoir un contrôle de l'intérgation s'il n'y a pas de politique de ocntrôle des entrées sr le teritoire. On n'intègre pas 1.O00.000 d'immigrés d'un coup en 10 ans de la même façon qu'on intègre le même nombre arrivé en 35 ou 40 ans.
or la grèce, on le sait bien, n'a rien contrôlé pednant 10 ans, préférant procéder à des régularisations de clandestins a posteriori
le résultat est qu'en seulement 10 ans, la grèce a atteint le seuil de 10% d'immirgés sur son sol, seuil que des pays d'europe occidentale économiquement plus viables ont mis plus de 30 ans à atteindre!!!!
Mais surtout, tout pays a le droit d'avoir une politique de l'immigration (c'est meme un devoir) pour éviter les bouleversements sociaux brutaux
tous les pays, y compris les pays d'où proviennent les immigrés vivant en grèce, appliquent des politiques d'immigration
Je pense que les grecs ont le droit de définir une politique d'assimilation des étrangers si celle-ci est conforme à leur intérêt national car c'est un petit pays encore fragile - et même si c'était un grand pays ce serait pareil.
je me pose la question du seui : 10%, 20%, 30%, 40%?
Existe t il un seuil au delà duquel on ne peut pas aller?
La question mérite d'être posée ans tabous, sans que les seules réponses soient des procès d'intention ou des leçons de morale.
Σε απάντηση του c'est à la grèce de défendre sont intérêt national από Panos
Re: c'est à la grèce de défendre sont intérêt national
Sans tabous , il est évident qu'un seuil doit être défini dans tous les pays.
Oui à l'intégration , non à l'invasion et à la communautarisation.
Que cela plaise où non à certains.
Re: L'intégration des étrangers dans la société grecque.
et oui je suis d'accord avec Christos lorsqu'il dit que :
"L obligation envers les gens est de respecter leurs habitudes et coutumes [...] L obligation envers soi-même est de ne pas perdre sa culture (sans vouloir l imposer au pays d accueil), mais d essayer de la faire connaître au peuple qui nous accueille [...]" et de cet enrichissement mutuel que produit la rencontre avec les personnes de tous horizons!
:D Si tant est qu'il y ait la volonté de considérer cette personne au rang de personne et de vouloir "aller à sa rencontre"
Par conséquent, n'importe quel seuil qu'on fixe, si on déconsidère les personnes, on les marginalise!
quant aux remarques d'Agamemnon,
- "Je pense que la Grèce à la chance se tirer les leçons et de prévoir une politique autre [...]
- Le grec a une conscience nationale et une identité culturelle ce qui me fait dire que beaucoup d'immigrés en Grèce trouvent leur équilibre sur un plan culturel
- Le problème ici est plus d'ordre de routine quotidienne et non d'ordre religieux ou culturel"
je ne suis pas du tout d'accord...
si on veux partager ce valeurs de la Grèce, pourquoi sommes nous si gênés lorsque dans le nord de la Grèce des Albanais et des enfants d'Albanais s'intègrent si bien qu'ils deviennent premiers de classe et qu'ils méritent de porter le drapeau grec?
en quoi cela fait perdre nos valeurs ?
J'ai quité ma terre natale que j'aime profondément au moment de ce tournant des années 90, j'ai vu la société athénienne se transformer et adopter un regard "occidental" de l'étranger immigrant... avec les mêmes amalgames, en changeant les coupables/responsables...
certes, lorsqu'on n'est pas confrontés au problème on peut toujours mettre en avant notre hospitalité et notre filotimo...
on a encore beaucoup de chemin à faire avant qu'on puisse regarder toute personne avec le respect que tout être humain mérite!
que ce soit ici ou ailleurs, en Grèce, dans d'autres pays, même dans ceux considérés exemplaires... Les Pays-Bas
Σε απάντηση του Re: L'intégration des étrangers dans la société grecque. από phm
Re: L'intégration des étrangers dans la société grecque.
Qui te dit que les albanais ou autres sont bien intégrés dans la société grecque.
Aucun immigré d'aucun pays ne s'intègre complètement.C'est archi faux que de penser de la
sorte.Ne comparons pas les immigrés style Zola,Bonaparte, Belmondo, Ventura , Adamo et j'en passe par rapport à la problématique présente.
Ces gens sont une aiguille dans une botte de foins.
Ici on parle d'une présence massive de non-autochtone qui déséquilibre la vie locale.
Exemple en Ithaque patrie d'Ulysse les albanais sont aussi nombreux que les insulaires.
Quant au port du drapeau par des enfants d'immigrés, laissons-les vivre leurs scolarités à côté des autres petits camarades grecs et consors.
Le terme intégration est très mal défini par nos intellectuels du petit écran.
Même un grec vivant en Allemagne , en France ou en Belgique n'est pas intégré à cent pour cent.
Ce n'est qu'une intégration socio-économique qui ne me dit rien sur la volonté de partager les us et coutumes avec le peuple local.
C'est comme si demain un homme d'affaire chinois ou peu importe vient s'installer en France ,ouvre dix sociétés et fait vivre dix mille personnes.
Ce monsieur habite dans les beaux quartiers chics de Paris et est-il pour cela intégré?
Foutaise .
Je ne crois pas à l'intégration telle qu'on veut nous la présenter.
A moins que l'on joue au guignol avec des masques et des mimismes.
Alors moi je dis:vous êtes faux .
Σελιδοποίηση