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La liberté d'expression,quelle limite?

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Submitted by Lakar on
Φόρουμ

Mes tres chers compatriotes,

Cela fait depuis peu que j'ai decouvert ce site et j'en suis tres ravi.
Ayant grandi a Bruxelles et suivi l'enseignement en langue Francaise, il m'est difficile de lire la presse en grec.
Grace a INFO-GRECE, cela est possible, plus rapide et tres pratique au bureau.
Félicitations aux administrateurs.
Je trouve le site assez objectif, et sans propagande.

Par contre, je surf tres regulirement sur http://www.balkans.eu.org/ et ce que l'on peu y lire est TERRIFIANT!
Les Albanais notamment y font un propagande qui fait frissoné. Ils s'inventent une histoire alors qu'ils viennent de naitre!
Pas plus tard que hier j'y ai lu qu'Alexandre le grand etait Albanais.

Ceci pour vous dire que notre pays est encore en danger.
Mais qu'apprennent-ils a leurs enfants a l'ecole?
La haine envers les grecs et revendiquent un passé glorieux a la Grane Albanie!

Alors, si le net est un outils de mensonges et de propagandes, ne faut il pas arreté ce cirque?

Allé y jeter un coup d'oeil, chers internautes & admin, vous en ferez des cauchemards comme moi.

Zito i Ellas!!!

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carambar

Chacun a toujours fait l'histoire à sa façon ce n'est pas nouveau et ce n'est pas prêt de changer.
ATHENES, 30 nov (AFP)
La Grèce veut purger ses manuels d'histoire des stéréotypes nationalistes
La Grèce s'est engagée dans une vaste révision de ses manuels scolaires d'histoire, face à une contestation croissante, dont le chef de l'Etat s'est même fait l'écho, des stéréotypes qu'ils véhiculent sur la nation grecque.
Cette réforme, dans le cadre d'un grand chantier de "refonte de toute la philosophie des programmes scolaires", vise notamment à introduire une "approche multiculturelle" et à réactualiser des contenus "datant pour la plupart de 10 à 20 ans", a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Education, Christos Kaloudis.
Le système scolaire grec, encore largement fondé sur l'apprentissage par coeur, prévoit que tous les élèves aient les mêmes manuels, publiés par l'Institut pédagogique, un organisme public.
Parallèlement, le ministère va créer une "commission mixte" gréco-albanaise -- sur le modèle d'un précédent gréco-turc --, pour purger si nécessaire les manuels des deux pays "des points de friction", alors que l'importante communauté albanaise immigrée en Grèce est confrontée à une forte xénophobie.
Au nom de la "coopération balkanique", le président, Costis Stéphanopoulos, vient lui aussi de plaider pour une suppression des "éventuelles exagérations" de l'histoire nationale. Lors d'un récent discours, il a notamment jugé superflue l'invocation répétée de Basile II, dit le Bulgaroctone (tueur de Bulgares en grec).
La geste de cet empereur byzantin occupe l'essentiel du chapitre du manuel de primaire consacré aux relations de Byzance avec les Bulgares. Le texte indique qu'il "punit avec une extrême sévérité les Bulgares vaincus", mais sans mentionner qu'il fit crever les yeux de 15.000 prisonniers bulgares en
L'actuel chef de l'opposition socialiste et ex-ministre des Affaires étrangères, Georges Papandréou, s'était pour sa part ému par le passé du peu de place accordé dans les cours d'histoire à l'extermination des Juifs par les nazis, alors que les préjugés antisémites restent forts en Grèce.
Au chapitre consacré à cette période, et en sus d'un court extrait du Journal d'Anne Frank décrivant sa peur lors d'un bombardement, les élèves de 12 ans ne trouveront qu'une seule mention: "lors de la Seconde guerre mondiale furent commis de grands crimes contre l'humanité. Parmi eux, l'holocauste des Juifs dans les camps nazis de Hitler et la destruction totale de Hiroshima et Nagasaki par des bombes atomiques lancées par les Américains provoquèrent une grande horreur".
Aucune référence n'est faite à l'extermination en 1943 de quelque 50.000 Juifs de Salonique, la deuxième ville du pays.
Mais la refonte, dont le ministère souligne la "complexité", est menée sur un terrain miné, dans un pays au patriotisme sourcilleux, longtemps en délicatesse avec ses voisins et où la constitution attribue à l'école la mission de "cultiver la conscience nationale et religieuse" orthodoxe.
Face à une bronca d'ultra-patriotes, les autorités avaient renoncé il y deux ans à inclure dans un livre de terminale une référence au caractère "nationaliste" du combat chypriote-grec contre la domination britannique.
Selon la presse, le ministère vient aussi de déconseiller aux enseignants l'étude, lors des fêtes nationales, d'un grand texte pacifiste grec, pour ne pas délégitimer la guerre "défensive".
Chez les universitaires en pointe sur ce dossier, on doute du résultat final de la réforme. "Les gros clichés hostiles ont été supprimés ces dernières années, mais l'histoire continue d'être vue du strict point de vue national, et de cultiver un ethnocentrisme fondé sur le mythe d'une nation grecque homogène et immuable depuis des millénaires", a relevé auprès de l'AFP un expert qui a requis l'anonymat.
Mettant en exergue l'aboutissement de la construction de l'Etat grec dans ses frontières actuelles, le manuel de sixième se conclut ainsi: "ces frontières, les Grecs sont déterminés à les défendre au prix de tous les sacrifices, garantissant ainsi l'intégrité et l'indépendance du pays".

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Τετ, 12/01/2004 - 17:23 Μόνιμος σύνδεσμος
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irène

Σε απάντηση του από carambar

Il est vrai que la Grèce comme bien d'autres pays du reste n'est pas exempte de toutes critiques.

je ne suis pas opposée à la refonte complexe des programmes scolaires grecspour introduire l'approche multiculturelle indispensable et un apprentisage de l'histoire qui soit le reflet de la réalité en toute neutralité.Ceci étant dit si cette neutralité n'a pas existé il y a des explication précisément historiques qui ont donné à l'école grecque la mission de cultiver la conscience nationale et religieuse orthodoxe. L'occupation ottomane pendant quatre siècles de la Grèce en est une. J'aimerai bien avoir l'avis du professeur Thomas Efthimiou qui est pour moi ma référence culturelle.je le remercie d'avance pour la contribution qu'il pourrait apporter à ce sujet. Il me plait à rêver d'un monde où la paix existera et où les intérêts d'argent ne seront plus les maîtres; un peu folle la fille me direz vous, mais c'est si bon de rêver.non?

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Τετ, 12/01/2004 - 21:20 Μόνιμος σύνδεσμος
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Steph

Σε απάντηση του από carambar

Oui, il faut dire que la réforme des manuels scolaires est essentielle:
si on inculque dès le plus jeune âge des stéréotypes nationalistes, les gens seront conditionnés adultes par leurs préjugés et verront l'ennemi ancestral dont on leur parlait à l'école comme leur ennemi personnel.
Dans les pays des Balkans, on continue d'écrire une histoire passionnelle et orientée. Plus c'est le cas, plus c'est dangereux pour l'avenir. Les pays de l'ex Yougoslavie ont hélas tendance à se forger une identité propre par cette propagande insidieuse.
Tous les pays doivent veiller à éduquer la jeunesse en parlant de l'histoire de son pays sans oublier l'amitié entre les peuples et ce doit être réciproque, bien sûr.
J'ai lu recemment qu'à Chypre un comité bicommunautaire s'est ému que les manuels scolaires gréco-chypriotes et turco-chypriotes présentaient chacun l'histoire de l'île de façon strictement communautaire: sa propre communauté exempte de tout reproche avait toujours été victime de la férocité de l'autre communauté; ainsi, méfiance et intolérance s'installent dans le coeur des enfants et compromettent libre arbitre et réconciliation future.
Il faut expurger les manuels des connotations revanchardes et des préjugés nationalistes.

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Πέμ, 12/09/2004 - 13:07 Μόνιμος σύνδεσμος
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Steph

Il faut préciser que le Courrier des Balkans est une entreprise courageuse de journalistes des Balkans pour offrir une actualité sur le net de toutes communautés. Ce projet est né au temps de la guerre, alors que la propagande nationaliste s'exprimait avec haine dans les journaux papier de tous les camps.
Ceci dit, à côté des articles pluralistes du Courrier des Balkans, traduits de différentes langues et differents journaux, il y a les forums où les gens expriment leurs propres opinions. Et comme sur tous les forums d'actualités, il y a pas mal d'exités qui assénent leurs verités...

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Πέμ, 12/09/2004 - 13:33 Μόνιμος σύνδεσμος