expatriation à Athènes

... le fromage ! ;-)))
Non, je blague mais il y a du vrai. Se retrouver aussi auotidiennement dans un pays dont ce n'est pas votre langue, cela oblige aussi à penser différemment. Mais la joie est aussi si grande de vivre en Grèce que l'on pense aussitôt non à ce qui manque mais au "plus" qu'apporte cette nouvelle vie.
Claude

Ce qui me manque en Grèce : le meilleur fonctionnement de la sécurité Sociale française, les amis de France, l’ océan atlantique avec ses marées (y en a pas des marées en Grèce), le camembert, les saucissons français, le jambon de Bayonne, le gâteau de semoule, les îles flottantes, les quenelles, les huîtres, les rillettes (de canard surtout), d' avoir le cafard (on l' a beaucop plus en France qu' en Grèce).

Ce qui me manque en France : la vie le soir (une ville de 40.000 habitants en Grece est plus vivante qu' une ville comme Lyon en
France, restaux, clubs, bars, ...,), les amis de Grèce (grecs, français et d’ autres nationalités), les plages, les îles, les villages des montagnes, les feuilles de vignes, la moussaka, le stifado, les patisseries, le pasticio, et d’ autres choses qui se mangent.

Bonjour,

J'arrive un peu tard pour répondre à la question, mais ce n'est pas grave, ma réponse servira peut-être à d'autres :

1°) Cela peut paraître ridicule de parler de la Sécurité sociale à certains, mais lorsque j'ai eu un grave problème de santé au bout de 3 mois de séjour en Grèce, j'étais bien heureuse d'être assurée par la France et d'avoir une mutuelle complémentaire ; ne négligez donc pas ce point, moi non plus il ne m'était rien arrivé auparavant, mais j'ai pu voir que personne n'est à l'abrit.

2°) Ensuite, je vous conseille vivement de vous inscrire à une fac en Grèce pour apprendre la grammaire grecque afin d'acquérir de bonnes bases pour tenir par la suite une conversation avec le moins possible d'erreurs, et soyez sans crainte, les grecs sont des gens formidables car jamais moqueurs, mais très encourageants, c'est comme cela qu'au bout de quelques mois je me débrouillais fort bien ; en fait, j'ai appris cette langue comme un enfant : sans m'en apercevoir. Il faut par contre faire des efforts au début pour ne pas s'exprimer en anglais ou en français, faite vous violence c'est PRIMORDIAL.

3°) Sinon, ce qui m'a manqué à moi aussi, c'est les bons repas français, nos merveilleux fromages, nos pâtés, nos jambons cuits, le boudin noir, notre foie gras, le saumon fumé, le boeuf bourguignon, nos vins....etc...mais on les oublie vite car nos goûts s'adaptent, et je peux dire, plus rapidement que les grecs qui sans avoir daigné goûté à la cuisine étrangère, affirment que c'est la leur la meilleure ! Ceci dit, je parle de 1986, c'est vrai qu'à l'époque, il n'y avait pas autant de variétés de produits culinaires qu'aujourd'hui.

4°) Et puis un jour, une fois qu'on a acquis la langue, c'est un vrai bonheur, tout est merveilleux, on se retrouve avec des tas d'amis dans des endroits magiques.

5°) Et s'il faut revenir en France après cette extraordinaire expérience, c'est un véritable cauchemar, et c'est là que la véritable expatriation commence! C'est terrible et je n'ai aucune recette pour ça à moins de tout plaquer et de retourner en Grèce... A VIE !