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Europe de l'Est et du Sud-Est
"La possibilité de voir éclater des conflits intérieurs et des conflits entre les états de l'Est et du Sud-est de l'Europe, semblables à ceux qui ont sévi dans les Balkans au cours des années 90, ne peuvent être écartée.2 Le potentiel de friction en 2020 entre la Russie et les états limitrophes de sa frontière occidentale ne saurait non plus être ignoré. Ceci étant dit, à l'exception peut-être de la Russie (voir ci-dessous), les États qui risquent d'être impliqués dans l'une ou l'autre de ces situations ne possèdent que des ressources maritimes négligeables ou inexistantes, et cette situation ne devrait pas changer au cours des deux prochaines décennies.
Bien que ces États fassent tous deux partie de l'OTAN, la possibilité que la Grèce et la Turquie soient impliquées dans un conflit armé au sujet de Chypre ou de l'Égée persistera vraisemblablement jusqu'en 2020. Dans ce contexte, ces deux pays sont capables de déployer une force militaire complète à l'exception des armes nucléaires, et il est prévu qu'ils le demeureront. Dans l'environnement maritime, les deux pays possèdent une flotte mixte, composée de navires et d'aéronefs âgés et d'équipement ultramoderne, y compris des missiles modernes et des systèmes de contrôle de tir installés sur des bâtiments de guerre de surface, ainsi que des torpilles modernes utilisées par leurs sous-marins. On s'attend à ce que chaque nation continue à accuser un rebut d'un maxium d'une génération sur les principales forces navales grâce au maintien de forces navales de faible portée performantes. Par conséquent, si l'un des scénarios de planification des forces établis par les FC devait se dérouler dans le cadre d'un conflit en Méditerranée orientale (voir ci-dessous le texte distinct portant sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord), la planification de la conduite de la guerre maritime doit se préparer à contrer l'emploi probable des systèmes d'armes ultramodernes."