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mentalité grecque

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Submitted by philippe on
Φόρουμ

A quoi reconnait-on un grec ?

Il ya des points communs avec d'autres societes mediterrannéennes mais quelle est réellement la spécificité grecque ?

- le gout pour les querelles et les débats dans tous les domaines. On est lutteur dans l'ame

- au rôle des Mères : plus encore qu'en Italie, les Mères se sacrifient pour l'avenir de leur enfant

- l'esprit des contradictions : un peu européen, tout autant oriental

Si vous avez des points de vue sur la question.....

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Costas

Σε απάντηση του από j paul helene

Zut ! ça ressemble tellement à l'idée qu'on peut se faire des français vivant à l'étranger.
J'habite Paris depuis six ans, mais je ne pensais pas qu'on se ressemblait autant !

Dit gentiment, pas méchamment ;)

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Σάβ, 06/29/2002 - 19:01 Μόνιμος σύνδεσμος
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j paul helene

Σε απάντηση του από Costas

l idee n est rien a cote de la realitee .moi cela fait 6 ans que je vis a athenes les pires sont les francaises marier a des greques .quand aux connes qui travaillent au consulat c est le sommome.gentil sont les greques et nous preferons de loin leur compagnie. ce qui m ennuie cest qu ils s ont entrain de se faire manger par les multis nationnal sans vraiment reagir

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Κυρ, 06/30/2002 - 10:51 Μόνιμος σύνδεσμος
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CHRIS

Un Grec est une personne qui se dit et se sent grecque.

A partir de là, tout le reste c'est des clichés. Mais on peut s'y risquer.

Question mentalité, on trouve de tout,mais les 2 caractéristiques c'est : soit assez naif et généreux et large d'esprit mais fier, soit un peu fourbe. Toujours individualiste mais un assez grand esprit de famille.
C'est un peu une question de contraires. Un certain sens de l'honneur.

Concernant la fierté d'être grec, soit elle est très exacerbée soit elle a abdiqué depuis longtemps face aux drames (inertie, fatalisme) de la nation grecque moderne (et encore, il reste toujours un peu de fierté d'être grec au fond d'un Grecs je pense).

Encore une fois, ces généralités ne valent pas grand chose. Si ce n'est la place importante de la famille et un certain sens de l'honneur (je pense qu'un Grec, même s'il ne le dit pas, songera toujours au fond de lui même à faire payer celui qui aura égratigné son honneur).

Enfin, il n'y a rien de contradictoire entre être européen et oriental : c'est le cas de la moitié de l'Europe, l'Europe orientale orthodoxe!

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Σάβ, 06/29/2002 - 21:06 Μόνιμος σύνδεσμος
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Grigoris

Σε απάντηση του από CHRIS

En octobre 1925, Nikos Kazantzakis part trois mois en URSS comme correspondant du journal athénien "Elephteros Logos".
Dans ses carnets de voyages (*), il écrit entre autres ceci:

"Le soir, les intellectuels d'Azerbaïdjan ont organisé pour nous un concert de musique orientale. Mandoline, outis, luths; des vieillards aveugles chantent, la tête renversée derrière le tambourin, balançant leurs corps à droite et à gauche; de beaux éphèbes aux yeux maquillés, aux ongles peints, entonnent un amané, mélopée passionnée au coeur insatiable.
Soudain, dans cette atmosphèe voluptueuse, une petite danseuse s'élance; douze ans à peine. Seuls émergent de ses tresses et paillettes d'or son petit visage brun qui resplendit, serein, ses mains teintes, ses pieds minuscules. Elle danse. Une danse calme, sans aucun mouvement brusque, comme immobile. Rien qu'un léger frémissement qui la parcourt, de temps à autre, du talon à la pointe de ses cheveux, et ses dents luisent, blanches, pointues, comme celles d'un petit animal.
[...] Je regarde autour de moi. Istrati (**) pleure, le Japonais Akita, tout pâle, ne sourit plus; quant aux autres, nos compagnons de route européens, ils sourient ironiquement. Une fois de plus, je sens quel âbime sépare l'âme occidentale de celle d'Orient. Quand les primitifs d'Afrique voient un étranger, ils ne lui demandent pas : "De quelle race es-tu ?" mais "Comment danses-tu ?". La danse est pour eux la caractéristique la plus profonde de chaque tribu; deux hommes qui éprouvent la même extase ou qui pleurent en regardant une danse sont frères; tous les autres sont des infidèles, des étrangers. "

Comme Kazantzaki, je pense qu'il n'y a pas de mentalité, de culture attachées viscéralement à des frontières territoriales. Il s'agit plus d'une sensibilité commune dans certains domaines. Tout comme, cette danse avait ému communement les 2 grecs et le japonais...

Portez-vous bien.

Grigoris

(*) Nikos Kazantzakis - Voyage en Russie - Plon 1977 - Page 295, 296
(**) Panaït Istrati, écrivain roumain d'origine grecque (Domnitsa de Snagov); Istrati accompagnait Kazantzaki en Russie en 1925

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Κυρ, 06/30/2002 - 11:47 Μόνιμος σύνδεσμος
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Outis

Σε απάντηση του από CHRIS

Une autre caracteristique des grecs mais cette fois ci des grecs qui vivent a l'etranger, je parlent de la genaration qui a emigrés vers des pays etranger. Ces grecs la en majorité ne montre pas qu'ils sont grec, pas de maniere explicite. De meme ils ne se mettront pas a parler grec au serveur d'un restaurant grec ou autre ( situer a l'etranger), il y une certaine distance a ce niveau la. Mes parents ont un restaurant grec et il est incroyable de voir le nombre de grec qui y viennent et ne nous parlent pas grec sachant tres bien que nous sommes grec.. Il m'est arrivé de verifier cela aussi en allant dans des magasin specialisé ( grec )... En rentrant le commercant aura une certaine distance, il va pas se mettre a parler en grec a voix haute. A chaque fois de maniere discrete comme si on est fier d'etre grec mais il y a une certaine retenue...

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Δευ, 07/01/2002 - 13:06 Μόνιμος σύνδεσμος
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Philippos

Σε απάντηση του από Grigoris

Merci pour cet extrait de texte magnifique, comme souvent chez Kazantzakis. Je Suis d'accord avec vous: seule la sensibilité commune dans certains domaines différencie les peuples aujourd'hui et résiste au bulldozer américain.

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Πέμ, 07/18/2002 - 14:38 Μόνιμος σύνδεσμος
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CHRIS

Σε απάντηση του από annie

Aux fans de Kazantzakis, je dirai que quand même, il ya certains traits culturels qui impliquent une certaien mentalité. c'est très difficile à décrire, mais je pense par exemple qu'entre un Grec et un Danois, il y a énormément de différences de mentalité.

Et mêmeentre un Grec et un Français, pour la question d 'honneur par exemple. Je ense qu'un Grec se vexe beaucoup plus vite et facilement, là où un français rigolerait ou ne le prendrait pas mal.

Concerant ce que dit Outis, il est vrai que certains Grecs de l'étranger ressentent mal leur identité ou en l'affirment pas.
Je pense qu'il ya une certaine crainte à affirmer une identité que les autres ne connaissent que par des clichés (antiquité etc). Le Grec de France aura beaucoup lpus vu et entendu ce que les français voient de la culture greque, plutôt que cette culture proprement dite et je pense que certaissn en sont déboussolés, sont ignorants de leur propre culture et n'assument pas très bien.

Peut-être aussi que les Grecs modernes ratiquent plus l'auto-flagellation que la fierté nationale (contrairement, par exemple, aux Turcs auxquels on apprend à l'école : "je suis fier d'être turc").

L'identité grecque moderne est complexée et n'assume pas son côté oriental qu'elle croit, à tort, être un apport turc alors que c'est en elle. Alors, qu'attendre des pauvres grecs exilés...

Il y a aussi le fait que les Grecs n'ont pas su organiser leur diaspora aussi bien que , par exemple, les Juifs, ce qui fait que l'identité d'un grec de l'étranger s'étiole plus vite.

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Πέμ, 07/04/2002 - 11:59 Μόνιμος σύνδεσμος