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Les Communautés et la Diaspora

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Προτάθηκε από Grégorios την
Φόρουμ

En réaction aux interventions "RESTER GREC A L'ETRANGER".

Petite précision :
les Communautés Grecques (je préfère Helléniques) de l'étranger ne sont pas une émanation des gouvernements grecs (réponse à Makis).
Elles ne sont pas subventionnées (ou si peu) par le gouvernement grec et ont un rôle actif dans l'ensemble des problèmes que vous avez évoqués.

Un secrétaire d'état du Ministère des Affaires Etrangères a rendu visite à la Communauté Hellénique de Bxl le mois passé. Il a apporté un chèque de... 5.000 euros en soutien aux activités de la Communauté qui n'avait plus touché le moindre franc de la Grèce depuis trois ans...
Il nous fit un discours de près d'une heure au bout duquel on a failli sortir les mouchoirs ("la pauvre Grèce qui n'a pas d'argent pour aider ses pauvre enfants de l'étranger qui garde le drapeau de la Grèce bien haut", blabla, blabla, blabla, et pêche aux voix...) (*)

Les principales rentrées des Communautés sont... les membres, qui paient lors de leur inscription (tous les 2 ans, lors des élections) une cotisation de 5 euros. Faites le compte : la Communauté Hellénique de Bxl comprend 2.000 affiliés. Avec cet argent, il faut se débrouiller pour faire vivre :
- 2 employés à temps plein (merci l'Etat belge qui les subventionnent à 75%)
- 3 niveaux d'enseignement du Grec pour non-Grecs (souvent les époux et épouses de Grecs/Grecques)
- 2 groupes de danses folkloriques
- 4 à 5 fêtes sur l'année (25/03, 28/10, Galette des Rois, Pâques, etc)
- une troupe de théatre
- une fréquence de radio libre (105.4 FM)
- deux équipes de football en salle (une joue en IIIè division nationale)
- une équipe de basket,
- cours de musique,
- des commissions diverses actives en matière de service militaire, rapatriement, pensions, enseignement, TV, etc...

La plupart des Communautés Helléniques sont dans des difficultés financières sans nom (honte sans nom : on a parfois eu droit aux huissiers...) et mener à bout une législature (deux ans en moyenne) est très ardus pour les membres du Conseil de ces communautés. Souvent, ils y vont de leur poche pour soutenir financièrement les activités des Communautés (quand les huissiers débarquent...). Ils sacrifient leur temps et souvent leur famille pour organiser toutes ses activités et offrir une peu de vie sociale grecque autour d'eux.

En fait, le mal est bien là : lorsqu'il y des élections ou une fête (danser, boire et manger), il y a foule. Mais, dès qu'il s'agit de fournir un peu de travail, c'est la désaffection totale (tout le monde regarde en l'air en sifflotant et trouve les nuages subitement très beaux!). En fait, tout le travail en Communauté est réalisé par une 20aine de personnes, proches du Conseil et par la Jeunesse des Communautés (les jeunes membres actifs en sont une poignée).

Sachez pourtant que si les enfants d'émigrés grecs ont aujourd'hui certains avantages, c'est grâce à l'action coordonnée des Communautés Helléniques et ce, de l'aveu même des députés qui ont voté ces lois et des ministres qui les ont promulguées. Exemples :
- service militaire réduit pour les enfants
- cotes réduites pour accès aux études supérieures
- défiscalisation des dépôts en devises
- rapatriement
Ne croyez-pas que ces acquis sont tombés du ciel ! Si nous en jouissons aujourd'hui, c'est grâce à l'action de terrain de ces Communautés et Fédérations.

L'action aujourd'hui se situe sur le plan de l'amélioration (parfois même de la création) d'un enseignement grec de qualité à l'étranger pour les petits Grecs, du droit de vote, de la création d'un organe représentatif des Grecs de l'étranger et du subventionnement des Communautés Helléniques.

Je me permet de poser une question aux différents Grecs et philhellènes : pourquoi n'approchez-vous pas les Communautés Helléniques ? C'est facile de se plaindre qu'on est pas aidé, qu'on est seul, qu'on est délaissé. Une fois n'est pas coutume, j'utiliserai une image biblique : "Aide-toi et le Ciel t'aidera !". Que faites-vous pour que les Grecs de l'étranger restent Grecs ? Plus platement, pour que vos enfants restent Grecs ?

Il y a une Communauté Hellénique dans chaque grande ville. En Belgique : Bruxelles, Anvers, Liège, Verviers, Chaleroi, Mons. Gand en création.

De plus, au-delà des Communautés, plusieurs associations "ethniko-topikes" existent avec des succès divers :
- Epirotes (ils organisent un concours annuel de musique classique primé par le gouvernement de la Communauté Française de Belgique),
- Macédoniens (hébergés actuellement par la Communauté de Bruxelles),
- Thraces,
- Crétois,
- Constantinopolitains (la plus riche),
- Dodécanésiens,
- Péloponénsiens, etc...

En plus des cercles helléniques ou philhellènes : les Femmes Démocratiques Grecques (action féministe), Dames Hellènes (action caritative), O Kyklos (cercle littéraire), les Amis de Kazantzakis (**), le cercle Théodorakis (**), Terpsichorè (danse folklorique), Groupe Kallitsa P. (un des plus anciens groupes de danses folkloriques en Europe créé par le chorégraphe de Zorba), etc...

Sans parler des groupements professionnels (associations des médecins grecs, des avocats grecs, des étudiants grecs, des enseignants grecs, etc...)

Enfin, deux bi-mensuels en grec sont édités depuis Bruxelles (Europaratiritis et Euroepirotiki, si je ne m'abuse)

On dénombre actuellement en Belgique près de... 170 associations culturelles philhellènes, sans compter les communautés et cercles "locaux" de Grecs ! Si l'on perd ces racines grecques aujourd'hui à l'étranger et en particulier en Belgique, je crois qu'on en est un peu responsable, non ? Il serait temps de sortir de son cocon (***) !

Grigoris
(*) La Grèce est parmi les 20 pays les plus riches au monde...
(**) avant que les étiquettages absurdes et débiles ne fusent, ces 2 cercles ont été créés à l'initiative de Belges amoureux de la musique et de l'écriture grecque
(***) Grecs de tous les pays, unissez-vous (celle-là, je l'ai fait exprès)

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Chris

Salut

Tu as dit :
"Si l'on perd ces racines grecques aujourd'hui à l'étranger et en particulier en Belgique, je crois qu'on en est un peu responsable, non ? Il serait temps de sortir de son cocon (***) !"

Je ne connais pas la situation en Belgique; mais je crois que ceux qui sont habitués à évoluer dans le milieu associatif ne se rendent pas compte que ce n'est pas le cas de tout le monde. Tout le monde n'est pas bien informé sur tout ce qui existe.

De plus j'ai l'impression que le mentalités en Belgique sont plus tolérantes qu'en France car c'est un pays habitué à parler en termes de communautés, alors qu'en France ce n'est pas le cas : en France l'école, par exemple, est un moule qui sous prétexte de l'égalité de tous cultive le mythe du "tous identiques" etc. En plus souvent ce milieu n'est pas exempt de petites querelles de personnes et de jalousies, etc.

En outre, il ne suffit pas de ne pas "perdre ses racines", il s'agir aussi de garder la langue etc., bref être grec d'une manière vivante et pas seulement à l'occasion de quelques fêtes et regroupements folkloroques.

La seule solution à long terme c'est : l'organisation de l'installation en Grèce.

Sinon, au bout de quelques générations, l'assimilation totale est inévitable.

Et il est clair que le gouvernement grec ne fait pas assez pour cela. Les arméniens ont une "marque" qui leur permet d'éviter l'assimilation totale : c'est le génocide qu'ils ont subi. Cela aide à forger une identité indélébile.

Alors que les Grecs cultivent, souvent, les remarques du type "nous avons donné naissance à l'occident" etc., et véhiculent l'idée qu'ils sont finalement assez semblables aux autochtones des pays occidentaux dans lesquels ils vivent, car il y a une vision trop intellectualiste de la grécité, au détriment de ses caractères traditionnels profonds - et non pas folklforiques -, qui, eux, ne sont pas occidentaux et sont souvent incompris de l'occident ou réduits au rang de folklrore. (parmi ces caractères traditionnels profonds et parmi ce qui peut permettre d'accentuer le sentiment de différenciation, inséparable de la conservation de l'identité, la religion ne joue pas un rôle négligeable).

Enfin, le problème de la conservation de l'identité doit être envisagé au-delà des parents : il faut donner à l'enfant la possibilité de s'intéresser à son identité d'origine malgré le manque d'intérêt de ses parents. Pour cela, la diffusion d'une sorte de bulletin d'informations pratiques liées au maintien de l'identité grecque à toutes les personnes ayant une origine grecque serait un moyen intéressant. C'est un vaste projet qui aurait pour but de créer une sorte de réseau indépendant de la situation géographique des personnes (pour vaincre l'isolement géographique de certains). Si ça intéresse des gens de m'aider à le réaliser, écrivez-moi :

chrisasafr@yahoo.fr

Je dis un immense bravo à tous ceux que le milieu associatif intéresse (eh oui même à toi Grigoris malgré nos points de vue opposés : je ne peux que reconnaitre que tu sembles très intéressé par le sujet et qu'apparemment tu y a déjà consacré beaucoup de temps), mais il faut aller au delà. Je souscris entièrmeent à "Grecs de tous les pays, unissez-vous", ce qu'il faut c'est organiser quelques chose qui permettrait de concrétiser cela.

Il faudrait que l'enfant grec de l'étranger puisse pouvoir se sentir grec presque aussi facilement que l'enfant grec de Grèce.

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Κυρ, 02/24/2002 - 19:17 Μόνιμος σύνδεσμος
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Chris

Σε απάντηση του από Chris

Salut

Tu as dit :
"Si l'on perd ces racines grecques aujourd'hui à l'étranger et en particulier en Belgique, je crois qu'on en est un peu responsable, non ? Il serait temps de sortir de son cocon (***) !"

Je ne connais pas la situation en Belgique; mais je crois que ceux qui sont habitués à évoluer dans le milieu associatif ne se rendent pas compte que ce n'est pas le cas de tout le monde. Tout le monde n'est pas bien informé sur tout ce qui existe.

De plus j'ai l'impression que le mentalités en Belgique sont plus tolérantes qu'en France car c'est un pays habitué à parler en termes de communautés, alors qu'en France ce n'est pas le cas : en France l'école, par exemple, est un moule qui sous prétexte de l'égalité de tous cultive le mythe du "tous identiques" etc. En plus souvent le milieu associatif n'est pas exempt de petites querelles de personnes et de jalousies, etc., et cela en écarte certaines personnes.

En outre, il ne suffit pas de ne pas "perdre ses racines", il s'agir aussi de garder la langue etc., bref être grec d'une manière vivante et pas seulement à l'occasion de quelques fêtes et regroupements folkloroques.

La seule solution à long terme c'est : l'organisation de l'installation en Grèce.

Sinon, au bout de quelques générations, l'assimilation totale est inévitable.

Et il est clair que le gouvernement grec ne fait pas assez pour cela. Les arméniens ont une "marque" qui leur permet d'éviter l'assimilation totale : c'est le génocide qu'ils ont subi. Cela aide à forger une identité indélébile.

Alors que les Grecs cultivent, souvent, les remarques du type "nous avons donné naissance à l'occident" etc., et véhiculent l'idée qu'ils sont finalement assez semblables aux autochtones des pays occidentaux dans lesquels ils vivent, car il y a une vision trop intellectualiste de la grécité, au détriment de ses caractères traditionnels profonds - et non pas folklforiques -, qui, eux, ne sont pas occidentaux et sont souvent incompris de l'occident ou réduits au rang de folklrore. (parmi ces caractères traditionnels profonds et parmi ce qui peut permettre d'accentuer le sentiment de différenciation, inséparable de la conservation de l'identité, la religion ne joue pas un rôle négligeable).

Enfin, le problème de la conservation de l'identité doit être envisagé au-delà des parents : il faut donner à l'enfant la possibilité de s'intéresser à son identité d'origine malgré le manque d'intérêt de ses parents. Pour cela, la diffusion d'une sorte de bulletin d'informations pratiques liées au maintien de l'identité grecque à toutes les personnes ayant une origine grecque serait un moyen intéressant. C'est un vaste projet qui aurait pour but de créer une sorte de réseau indépendant de la situation géographique des personnes (pour vaincre l'isolement géographique de certains). Si ça intéresse des gens de m'aider à le réaliser, écrivez-moi :

chrisasafr@yahoo.fr

Je dis un immense bravo à tous ceux que le milieu associatif intéresse (eh oui même à toi Grigoris malgré nos points de vue opposés : je ne peux que reconnaitre que tu sembles très intéressé par le sujet et qu'apparemment tu y a déjà consacré beaucoup de temps), mais il faut aller au delà. Je souscris entièrmeent à "Grecs de tous les pays, unissez-vous", ce qu'il faut c'est organiser quelques chose qui permettrait de concrétiser cela.

Il faudrait que l'enfant grec de l'étranger puisse pouvoir se sentir grec presque aussi facilement que l'enfant grec de Grèce.

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Κυρ, 02/24/2002 - 19:20 Μόνιμος σύνδεσμος
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fanny borel

Bonjour,

Connaissez-vous un site Internet concernant les grecs originaires de la Thrace de l'Est, actuellement région de la ville Edirne/Adrianoupoli en Turquie? Je serais très intéressée par toute informations à ce sujet. Merci d'avance et salutations,

Fanny

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Σάβ, 03/02/2002 - 19:48 Μόνιμος σύνδεσμος