Attirés par des prix compétitifs et par un visa spécial contournant les règles de l’Espace Schengen, les Turcs délaissent leurs stations balnéaires.
Sur cette plage de sable gris saturée par le chant des cigales, une famille joue aux cartes à l'ombre d'un tamaris. Au loin, derrière le voile bleu-vert de la mer Égée, se dessinent les contours du littoral turc. Nous sommes à Mytilène, sur l'île grecque de Lesbos. Pourtant, ici aussi, la langue turque est omniprésente. «Tout est moins cher de ce côté, en particulier l'alcool et les fruits de mer», lance d'emblée Timur, un vacancier venu de la ville turque d'Izmir, accompagné de son épouse Sibel, depuis un café en bord de mer.
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