Un portrait dessiné de Giorgos Karaïvaz dans sa maison, à Athènes, le 28 avril 2023. ANGELOS TZORTZINIS / AFP
Une procureure a souligné que l’exécution du journaliste de 52 ans, en 2021, était liée aux révélations sur le crime organisé qu’il semblait avoir l’intention de livrer.Un portrait dessiné de Giorgos Karaïvaz dans sa maison, à Athènes, le 28 avril 2023. ANGELOS TZORTZINIS / AFP
Faute de preuves, la justice grecque a relaxé mercredi 31 juillet deux frères accusés de l'assassinat en 2021 du journaliste d'investigation Giorgos Karaïvaz. « Ioannis Lalas a été innocenté par six voix contre une, et Efstratios Lalas innocenté par cinq voix contre deux », a affirmé le président de la cour d'assises d'Athènes, Andreas Lilos. Les deux hommes, âgés de 41 et 49 ans, étaient poursuivis pour homicide volontaire du journaliste spécialisé dans les affaires criminelles, tué de treize balles tirées devant son domicile en banlieue d'Athènes le 9 avril 2021. Interpellés l'an dernier, les deux frères, qui ont toujours nié toute implication, avaient été placés en détention provisoire. L'un des deux est également accusé d'un autre meurtre.
Lors de son réquisitoire lundi, la procureure Antonia Georgiou a souligné que l'exécution du journaliste de 52 ans était liée à son activité professionnelle et aux révélations sur le crime organisé que M. Karaïvaz semblait avoir l'intention de livrer. « Il ne s'agit\u2026