Παράκαμψη προς το κυρίως περιεχόμενο

Les autorités grecques veulent éviter une nouvelle route migratoire entre la Libye et la Crète

Δημοσιεύθηκε στη Le Monde ,
Le ministre grec des migrations,  Dimitris Kairidis, lors de sa visite en Crète, au point le plus au sud de l’Europe, le 1er avril 2024.
Légende

Le ministre grec des migrations, Dimitris Kairidis, lors de sa visite en Crète, au point le plus au sud de l’Europe, le 1er avril 2024. MINISTERE GREC DES MIGRATIONS

Depuis début 2024, plus de 1 500 migrants, en majorité égyptiens, venus de Libye, ont débarqué sur l’îlot de Gavdos, au sud de la Crète. Athènes espère pouvoir compter sur la coopération du Caire pour enrayer le phénomène.Le ministre grec des migrations, Dimitris Kairidis, lors de sa visite en Crète, au point le plus au sud de l'Europe, le 1er avril 2024. MINISTERE GREC DES MIGRATIONS

Lundi 1er avril, à l'aube, quelques heures avant la visite du ministre grec des migrations, Dimitris Kairidis, 74 migrants ont encore été secourus au sud de la Crète, au large de l'île de Gavdos, d'une superficie de 27 kilomètres carrés. Depuis début 2024, plus de 1 500 exilés partis de Tobrouk, dans le nord-est de la Libye, sont arrivés dans le sud de la Crète et sur cet îlot, qui compte quelque 70 habitants hors saison, une école avec seulement quatre enfants, deux épiceries et un seul policier. Cette route migratoire inhabituelle a pris de court les autorités grecques puisque aucune structure d'accueil n'est prévue sur l'île, située à environ 300 kilomètres de Tobrouk.

Depuis plusieurs mois, la maire de Gavdos, Lilian Stefanakis, appelle le gouvernement à l'aide pour disposer d'un hangar avec de la nourriture et du matériel de premiers secours pour les nouveaux arrivants, souvent épuisés après…