Lors d’un rassemblement contre le mariage homosexuel, sur la place centrale Syntagma, à Athènes, en Grèce, le 11 février 2024. YORGOS KARAHALIS / AP
Le projet de loi, qui devrait être adopté mercredi ou jeudi, a été porté par le premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, malgré l’opposition farouche de l’Eglise orthodoxe et de l’aile droite de son parti Nouvelle Démocratie.Lors d'un rassemblement contre le mariage homosexuel, sur la place centrale Syntagma, à Athènes, en Grèce, le 11 février 2024. YORGOS KARAHALIS / AP
Quelque 4 000 opposants, selon la police, au projet de loi ouvrant la voie au mariage homosexuel et à l'adoption par les couples de même sexe se sont rassemblés, dimanche 11 février, à Athènes.
Réunis en contrebas du Parlement, où le projet de loi porté par le gouvernement conservateur devrait être adopté mercredi ou jeudi, des manifestants ont déployé des banderoles proclamant : « Non à la parentalité homosexuelle » ou « la famille grecque orthodoxe, c'est un père, une mère et des enfants ». Les protestataires, qui répondaient à l'appel « non au changement de l'institution de la famille », ont aussi scandé à plusieurs reprises : « Ne touchez pas aux enfants ».
Le rassemblement comptait plusieurs popes et religieuses orthodoxes, des personnes portant des crucifix et des croix, mais aussi de nombreux sympathisants du parti d'extrême droite Niki, dont son dirigeant, Dimitris Natsios.
Plusieurs partis d'opposition
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