Παράκαμψη προς το κυρίως περιεχόμενο

Une semaine après la tragédie, la colère s’empare de la rue grecque: "La catastrophe était prévisible. On aurait pu éviter ces morts”

Δημοσιεύθηκε στη La Libre ,

40 000 personnes selon la police, au moins 60 000 selon les participants, ont défilé ce mercredi devant le parlement d'Athènes et des dizaines de milliers d'autres dans tout le pays aux cris "d'assassins". Le slogan qui dominait était le même que ces derniers jours "Vous pensez à vos profits, et nous à nos vies". Le secteur public était en grève. Écoles, tribunaux, administrations étaient fermés tout comme les pharmacies. Les hôpitaux étaient en service minimum et tous les transports à l'arrêt pour 24 heures.

À lire aussiLes terribles images de l'accident entre deux trains en Grèce: un deuil de trois jours a été décrété

Toutes les générations étaient dans les rues, des nourrissons dans les poussettes aux grands-parents. Cela n'a pas empêché les forces antiémeutes, pourtant restées extrêmement discrètes en début de manifestation, de charger la foule dès les premiers jets de pierre et de cocktails Molotov. L'air est devenu très rapidement irrespirable place Syndagma où une voiture a été incendiée. "Ils veulent casser notre colère, mais on ne bougera pas", lâche Mélania, septuagénaire réfugiée quelques instants temps dans un café. Ragaillardie par un verre de vin blanc elle...

Explore
City
Χώρα