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Pédocriminalité: l’église orthodoxe promet une enquête interne sur le monastère Saint-Nicolas de la Dalmerie

Δημοσιεύθηκε στη Libération ,
Durant trois étés, entre 1978 et 1980, trois frères disent avoir été violés, de façon répétée, dans le monastère orthodoxe de Saint-Nicolas, à la Dalmerie, dans l'Hérault.
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Durant trois étés, entre 1978 et 1980, trois frères disent avoir été violés, de façon répétée, dans le monastère orthodoxe de Saint-Nicolas, à la Dalmerie, dans l'Hérault.

Après la publication de l'enquête de Libération sur des faits de pédocriminalité dans le monastère Saint-Nicolas de la Dalmerie, dans l'Hérault, la métropole grecque-orthodoxe de France, l'autorité religieuse de l'église orthodoxe, a réagi ce vendredi dans un communiqué. «A lire cet article et à prendre connaissance des informations qu'il relate, leur prise de parole ressort fondée et, en dépit de l'abyssale tragédie qu'elle représente, nous la jugeons salutaire pour la recherche et l'établissement de la vérité.»

Les faits remontent à la fin des années 70. Durant trois étés, entre 1978 et 1980, trois frères disent avoir été violés, de façon répétée, dans le monastère orthodoxe de Saint-Nicolas, à la Dalmerie, dans le département de l'Hérault. La première fois, ils avaient respectivement 8, 10 et 12 ans. Dans leur témoignage, précis et circonstancié que Libération a recueilli, ils accusent deux moines, morts aujourd'hui. Le chef actuel des lieux, Gabriel Aubert, «les croit», les faits étant, dit-il, «vraisemblables».

Ce vendredi, le métropolite Dimitrios, chef de l'église orthodoxe en France, exprime dans son communiqué «son profond effroi» et sa «grande tristesse»...