Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, s'est voulu optimiste, mardi 3 mai, lors de l'inauguration d'un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) au large de la ville d'Alexandroupoli, non loin de la frontière gréco-turque. « La Grèce se transforme rapidement et très méthodiquement en un hub énergétique de la région du sud-est de l'Europe… Nous serons bientôt en mesure de nous passer du gaz russe », a assuré M. Mitsotakis, en présence de ses homologues bulgare, serbe, macédonien et du président du Conseil européen, Charles Michel.
L'installation, ancrée à 18 kilomètres au large d'Alexandroupoli, devrait être pleinement opérationnelle d'ici à 2023 et résulte d'une coopération entre des sociétés grecques et bulgares. Son coût, de 360 millions d'euros, est en partie couvert par des fonds européens (à hauteur de 166 millions d'euros). Composé d'une unité flottante...