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En Grèce, des lois inquiétantes contre la liberté de la presse

Δημοσιεύθηκε στη Libération ,
Lors d'une manifestation à Athènes, le 17 novembre.
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Lors d'une manifestation à Athènes, le 17 novembre.

«Grèce : la liberté de la presse de plus en plus assiégée», c'est l'intitulé du communiqué publié ce mardi 7 décembre par la Fédération internationale des journalistes. Elle y dénonce une loi sur les fake news votée le mois dernier par le parlement grec, ainsi que les conditions de travail des journalistes ou une forme de harcèlement envers ceux dont les articles dérangent le pouvoir.

Stavros Malichudis est de ceux-là : il découvre le 14 novembre qu'il a été espionné par les services secrets grecs (EYP) en parcourant EfSyn (le Journal des rédacteurs). Dans son enquête, accompagnée de copies de rapports d'EYP, le journaliste Dimitris Terzis démontre que des citoyens sont mis sous surveillance. «J'épluchais les dernières nouvelles en prenant mon café quand je suis tombé sur cette révélation. En lisant l'histoire, j'ai compris qu'en réalité, j'étais le journaliste évoqué dans les documents d'EYP», explique Stavros Malichudis à Libération. Ce qui lui permet de se reconnaître, c'est que les documents d'EYP évoquent un jeune journaliste enquêtant sur l'île de Kos, à quelques kilomètres de la Turquie, sur Jamal, un jeune migrant syrien passionné dont un dessin a été exposé au...

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