Un établissement scolaire occupé et transformé en terrain d'affrontements à Thessalonique, des manifestants attaqués à Athènes, et le spectre de l'extrême droite refait surface en Grèce. La flambée de violences allumée ces derniers jours s'inscrit dans "les traces d'Aube dorée", du nom du parti néonazi condamné il y a tout juste un an, s'inquiète I Kathimerini. Le quotidien déroule le fil des événements.
"Quand, le 22 septembre au matin, des étudiants sont allés distribuer des tracts devant l'établissement de Stavroupoli [banlieue de Thessalonique] pour protester contre [une réforme de l'université], ils se sont fait attaquer par un groupe d'élèves d'extrême droite", retrace I Kathimerini.
Le 28 septembre, "des groupes étudiants ont organisé une manifestation antifasciste de condamnation...