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En Grèce, le sombre business de l’accouchement

Δημοσιεύθηκε στη Le Monde ,
En Grèce, le sombre business de l’accouchement.

Du fait d'importantes coupes budgétaires dans le système de santé publique, la plupart des femmes doivent verser des pots-de-vin pour être bien soignées.

« Je n’avais pas les moyens d’accoucher dans le privé, où j’aurais dépensé au moins 3 000 euros, et je pensais pouvoir échapper aux pots-de-vin dans le public. Finalement, j’ai quand même déboursé près de 1 000 euros, essentiellement en bakchichs », raconte Eleftheria Pappa, qui a donné naissance à un petit garçon en octobre 2020, dans une grande maternité publique d’Athènes.

Sur ces 1 000 euros, seulement 200 euros ont été déclarés pour la chambre partagée avec une autre patiente pendant quatre jours. Le reste a été distribué aux brancardiers, au gynécologue, à l’anesthésiste… Lors de son accouchement, la trentenaire a supplié pour avoir une péridurale, qui ne lui a été faite que lorsque son compagnon a remis un fakelakis, une petite enveloppe de billets, à l’anesthésiste. « Après mon accouchement, je n’ai pas vu d’infirmière en trois jours, à la différence de ma voisine de chambre, dont le mari glissait des billets de 20 euros dans leurs poches à chaque fois qu’elles venaient », ajoute Mme Pappa...

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