Que Kyriakos Mitsotakis, le Premier ministre grec, soit accompagné de Charles Michel, Ursula von der Leyen et David Sassoli, respectivement présidents du Conseil, de la Commission et du parlement européens, ce mardi à la frontière de la Turquie, pour se rendre compte de la nouvelle poussée de fièvre migratoire, est certes utile. Mais il serait plus efficace de mobiliser les chefs d'Etat et de gouvernement d'Autriche, du Danemark, des Pays-Bas et de Suède, les pays dits « frugaux » qui, avec l'Allemagne en sous-main, refusent de consacrer plus de 1 % de leurs revenus au futur budget européen. Car l'ambitieux plan de développement de Frontex, l'agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, la première du genre à porter des armes, des uniformes et à être dotée d'équipements, pourrait être revu à la baisse du fait de leur pingrerie. Or, c'est elle qui devrait se trouver sur...
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- Grèce-Turquie: la piqûre de rappel migratoire